L'électricien a découvert qu'il employait des joints de caoutchouc fournis par Mitsubishi Cable Industries, dont la certification a pu être falsifiée, en divers endroits de ses centrales nucléaires de Takahama et d'Ohi, a dit un porte-parole, confirmant ainsi des informations des médias nippons.

Cette découverte a été faite après que Kansai Electric eut reporté le redémarrage de l'une de ses centrales nucléaires pour pouvoir vérifier des pièces fournies par Kobe Steel, le sidérurgiste étant, comme Mitsubishi Materials, empêtré dans un scandale de certifications douteuses.

Kansai Electric a informé son autorité de tutelle qu'il n'avait détecté aucun problème de sécurité dans l'immédiat, a ajouté le porte-parole.

L'électricien ne compte pas fermer la centrale de Takahama pour procéder à des vérifications et ne pense pas non plus que le redémarrage d'Ohi souffrira de nouveaux retards, a encore dit le porte-parole.

Mitsubishi Materials, le numéro trois japonais de la fonte de cuivre, a dit mardi qu'il avait détecté d'autres cas de falsification de données concernant des produits dans le cadre d'une enquête relative à un scandale qui a déjà touché plus de 300 de ses clients.

Le secteur industriel japonais est secoué par une vague de scandales liés à des pratiques de contrôle présumées négligentes. En dehors de Kobe Steel, des carences en matière de certification ont également été trouvées chez Toray Industries, tandis que des procédures d'inspection finale incorrectes ont été décelées chez les constructeurs automobiles Nissan et Subaru.

(Osamu Tsukimori et Aaron Sheldrick, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Joanny)