La "tech" californienne dans le collimateur. Les grands groupes internet américains sont en passe de devenir la nouvelle bête noire de la Maison Blanche. Bloomberg s'est procuré un document laissant penser que l'exécutif américain planche sur un projet de décret autorisant les agences fédérales à enquêter sur les pratiques concurrentielles des plateformes en ligne, comme Google et Facebook, même si les entreprises ne sont pas citées nommément. On connaît le désamour entre Donald Trump et les réseaux sociaux, qu'il accuse d'être partiaux, même s'il est lui-même un très grand utilisateur de Twitter.
 
Awox triple sa taille. La société française pousse ses pions dans un univers de la domotique assez embouteillé. Awox a bouclé le rachat de Groupe Chacon pour 10 millions d'euros. L'entreprise belge est spécialisée dans les accessoires électriques et les solutions de domotique pilote, notamment la gamme Dio, qui permet de piloter une maison avec un smartphone. Le nouvel ensemble pèsera 31 millions d'euros de revenus annuels, dont 20 millions d'euros pour Chacon.
 
Une IPO pour Exyte. Le groupe allemand d'ingénierie de pointe Exyte frappe à la porte de la Bourse de Francfort, où sa valorisation pourrait atteindre 2,5 à 3 milliards d'euros. L'opération se ferait sans émission d'actions nouvelles. L'entreprise, propriété de Georg Stumpf, est spécialisée dans le montage et la réalisation de projets complexes pour les semiconducteurs ou les sciences de la vie et plus généralement dans les environnements contraints. Ses revenus devraient passer de 2,4 milliards d'euros en 2017 à 3,5 milliards d'euros cette année.
 
Les semis s'adaptent. Si, au niveau macroéconomique, les stigmates de la guerre commerciale sino-américaine n'ont pas encore fait leur apparition, les entreprises ont commencé à s'adapter à la nouvelle donne. Les informations concordantes obtenues par Reuters laissent penser que plusieurs fournisseurs asiatiques de l'industrie des semiconducteurs ont démarré de discrètes migrations de production hors de Chine, principalement en procédant à des redistributions vers d'autres sites. Il n'y aurait toutefois pas de mouvement massif ni d'investissements lourds hors des frontières chinoises à ce stade.