Le fabricant de puces américain Broadcom, qui perd 2,48% à 427,10 dollars dans les échanges d'avant-bourse, va demander à l'Union européenne d'approuver son projet d'achat de la société VMware, spécialisée dans les technologies multicloud, pour un montant de 61 milliards de dollars, en invoquant la concurrence d'Amazon, de Microsoft et de Google, ont déclaré des sources proches du dossier, indiquaient ce jour le site Euronews et l'agence d'informations Reuters.

Annoncée en mai, cette opération est la deuxième plus importante au niveau mondial depuis le début de l'année et marque la tentative de Broadcom de diversifier ses activités dans le domaine des logiciels d'entreprise.

"Ce rachat crée plus de concurrence sur le marché du cloud où il y a maintenant de très gros acteurs. Il n'est pas du tout nécessaire de passer à la phase 2", a déclaré l'une des personnes interrogées, en référence à la deuxième phase d'enquête de la Commission européenne, qui dure quatre mois, soulignait ce matin Euronews.

Il y a deux ans, le groupe avait ainsi dû suspendre des accords commerciaux incluant des clauses d'exclusivité sur injonction de Bruxelles et pour échapper à une amende salée. rapportait le quotidien Les Echos dans un article du 19 septembre. De son côté, l'administration américaine avait trouvé les arguments pour bloquer Broadcom et son projet de rachat de Qualcomm en 2018. A l'époque basée à Singapour, l'entreprise dirigée par un américano-malaisien a depuis déménagé aux Etats-Unis., ajoutait le journal économique.