BOGOTA, 28 septembre (Reuters) - La guérilla marxiste de l'ELN (Armée de libération nationale) a fait savoir mercredi qu'elle était disposée à engager des discussions avec le gouvernement colombien et résoudre les difficultés qui ont retardé l'ouverture de négociations.

L'annonce de l'ELN intervient deux jours après la signature d'un accord de paix entre Bogota et les rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) qui doit permettre de mettre fin à un conflit qui aura duré un demi-siècle et fait 250.000 morts.

L'ELN et le gouvernement de Juan Manuel Santos ont annoncé en mars l'ouverture de négociations, mais la poursuite des enlèvements et des attaques par le mouvement rebelle ont retardé les discussions.

Juan Manuel Santos a appelé mardi l'ELN, deuxième groupe armé le plus important du pays avec environ 2.000 combattants, a libérer les otages et à enclencher un processus de négociations.

"Nous sommes prêts à poursuivre la phase décidée le 30 mars et à trouver des solutions", a dit l'ELN sur un de ses comptes Twitter.

Inspirée par la révolution cubaine de 1959, l'ELN a combattu une douzaine de gouvernements colombiens depuis sa fondation en 1964 par des prêtres catholiques favorables aux thèses marxistes-léninistes. (Luis Jaime Acosta, Nicolas Delame pour le service français)