NOUVELLES MANIFESTATIONS AUX USA POUR DEMANDER UNE RÉFORME DE LA POLICE APRÈS LA MORT DE GEORGE FLOYD

NEW YORK- De nouvelles manifestations se sont déroulées dans le calme dimanche dans plusieurs grandes villes américaines, dont New York et Washington, au lendemain des plus importants rassemblements aperçus depuis la mort de George Floyd lors de son interpellation par la police de Minneapolis le mois dernier.

Le ton presque festif des rassemblements au cours du week-end pour dénoncer les discriminations raciales et les violences policières a marqué un net contraste avec les troubles qui ont émaillé de précédentes manifestations durant la semaine. Les autorités et des activistes ont attribué ces débordements à des éléments extérieurs et des criminels.

L'onde de choc de la mort de George Floyd, homme afro-américain de 46 ans, s'est propagée à travers le monde et des milliers de personnes ont pris part à des manifestations en Europe et en Asie notamment.

L'apaisement constaté dans les rassemblements au fil du week-end pourrait trouver son origine dans le sentiment que les demandes des manifestants pour une refonte de la police commencent à être entendues.

Démarche qui aurait semblé impensable il y a tout juste deux semaines, une majorité des membres du conseil municipal de Minneapolis se sont prononcés dimanche en faveur d'un démantèlement du département local de la police, pour le remplacer par un nouveau modèle de sécurité publique.

Les funérailles de George Floyd sont prévues mardi à Houston, où il a vécu avant de s'installer près de Minneapolis.

Le candidat démocrate à la présidence américaine, Joe Biden, se rendra à Houston lundi et y rencontrera la famille de Floyd, ont indiqué les collaborateurs de l'ancien vice-président de Barack Obama.

Donald Trump a déclaré dimanche matin avoir donné l'ordre que la Garde nationale commence à se retirer de Washington, notant que "tout est désormais parfaitement sous contrôle". S'exprimant sur Twitter, il a précisé que le personnel de la Garde nationale pouvait "revenir vite, si besoin".

VOIR AUSSI

A Londres, des manifestations "minées" par des voyous, déplore Boris Johnson

---

LE CORONAVIRUS A CAUSÉ 13 DÉCÈS SUPPLÉMENTAIRES EN FRANCE

PARIS - La France a enregistré 13 nouveaux décès dus au coronavirus au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le bilan de l'épidémie à 29.155 décès depuis le 1er mars, selon les chiffres diffusés dimanche par le gouvernement.

Le nombre de cas confirmés de COVID-19 atteint 153.977, soit 343 de plus que la veille.

Le nombre de personnes hospitalisées pour une infection au COVID-19 continue de reculer, à 12.461 patients, contre 12.479 samedi, soit 18 de moins en 24 heures.

Le nombre de cas graves en réanimation est également en baisse, à 1.053 contre 1.059 samedi (-6).

VOIR AUSSI

Le bilan du coronavirus aux USA approche les 2 millions de cas

Plus de 37.300 décès dus au coronavirus au Brésil

---

FRANCE-PLAN DE RELANCE DE 10 MDS ÉVOQUÉ POUR L'AÉRONAUTIQUE

PARIS - Le gouvernement doit annoncer mardi un plan d'aide de l'ordre de 10 milliards d'euros pour le secteur aéronautique frappé de plein fouet par la crise du coronavirus, rapportent Les Echos dans leur édition datée de lundi.

Ce plan mêle "des mesures générales en faveur de l'emploi et de l'obtention de crédits, à des mesures plus spécifiques, comme la création d'un fonds d'investissement dédié à la consolidation de la filière et un nouveau plan de soutien à l'innovation et à la recherche", écrit le quotidien économique.

Plus tôt, le ministre des Transports avait confirmé que le gouvernement cherchait à créer un fonds d'un milliard d'euros dans le cadre d'un plan d'urgence pour l'industrie aéronautique qui sera dévoilé "la semaine prochaine". "Sur un des fonds, c'est à peu près l'objectif", a dit Jean-Baptiste Djebbari sur LCI.

Des sources proches du dossier avaient déjà indiqué mercredi à Reuters que le gouvernement français et les industriels travaillaient à la mise au point d'un fonds d'investissement doté d'environ un milliard d'euros pour venir en aide au secteur aéronautique, notamment ses sous-traitants.

---

LA PÊCHE, SUJET MAJEUR DES NÉGOCIATIONS POST-BREXIT, DIT LE DRIAN

PARIS - La pêche ne doit pas être la "variable d'ajustement" des négociations entre l'Union européenne et le Royaume-uni sur leur future relation post-Brexit, déclare dimanche le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dans un entretien au Télégramme.

"Je peux vous assurer que je veille à ce que Londres leur garantisse la prévisibilité, la pérennité des normes techniques et les accès dont ils ont besoin. La pêche n'est pas un secteur comme un autre et ne doit pas être la variable d'ajustement de la négociation!", dit-il.

"Au contraire, il faut qu'elle soit un élément clé et structurel de l'accord global que nous souhaitons pour les relations futures entre l'Union européenne et le Royaume-Uni".

Aucun progrès significatif n'a été enregistré au cours du dernier cycle de négociations entre l'Union européenne et la Grande-Bretagne, a indiqué vendredi Michel Barnier, le chef des négociateurs européens. Les droits de pêche et la mise en place de règles du jeu équitables en échange d'un accès préservé au marché unique restent des points de blocage.

---

USA-LE RÉPUBLICAIN COLIN POWELL ANNONCE SOUTENIR JOE BIDEN POUR LA PRÉSIDENTIELLE

WASHINGTON - L'ancien secrétaire d'État et chef d'état-major des armées américaines Colin Powell a annoncé dimanche son soutien à l'ancien vice-président démocrate Joe Biden, devenant ainsi le premier élu républicain d'envergure à soutenir publiquement le rival de Donald Trump à l'élection présidentielle de novembre.

Colin Powell, qui a dirigé le département d'Etat américain sous la présidence de George W. Bush, a déclaré que Donald Trump s'était "éloigné" de la Constitution et qu'il représentait un danger pour le pays et sa démocratie.

"Je ne peux en aucune façon soutenir le président Trump cette année", a déclaré à CNN Colin Powell, qui n'a pas voté pour le président républicain en 2016. A la question de savoir s'il voterait pour le candidat démocrate Joe Biden, il répondu par l'affirmative.

---

OUVERTURE À PARIS DU PROCÈS DE LAMINE DIACK, L'ANCIEN PATRON DE L'ATHLÉTISME MONDIAL

PARIS - L'ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme (FIA) Lamine Diack, soupçonné de corruption et de blanchiment d'argent dans le cadre d'un scandale de dopage russe, comparaîtra devant la justice à partir de lundi à Paris.

Le parquet national financier (PNF) soupçonne Lamine Diack d'avoir obtenu 3,45 millions d'euros auprès d'athlètes soupçonnés de dopage afin de dissimuler les allégations et leur permettre de continuer à participer aux compétitions, notamment aux Jeux olympiques de Londres en 2012.

Lamine Diack, qui a eu 87 ans dimanche, nie ces accusations, jugées "sans fondement" par ses avocats.

Originaire du Sénégal, Lamine Diack a dirigé la Fédération internationale d'athlétisme de 1999 à 2015. Il a longtemps été l'un des hommes les plus influents du monde du sport. Il vit désormais en résidence surveillée à Paris et risque une peine d'emprisonnement maximale de 10 ans.

---

ASTRAZENECA A APPROCHÉ GILEAD EN VUE D'UNE FUSION-BLOOMBERG

Le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca a approché Gilead Sciences en vue d'une potentielle fusion, a rapporté dimanche l'agence Bloomberg, citant des sources proches du dossier.

Une telle opération rapprocherait deux groupes à la pointe des efforts du secteur pharmaceutique pour trouver des traitements ou des vaccins contre le COVID-19, la maladie provoquée par le nouveau coronavirus apparu en décembre en Chine, qui a fait près de 400.000 morts à travers le monde.

AstraZeneca a contacté Gilead le mois dernier mais son rival américain n'était pas intéressé par un rapprochement avec un autre géant pharmaceutique, indique Bloomberg.

Une porte-parole d'AstraZeneca a déclaré que le groupe ne commentait pas les rumeurs ni les hypothèses. Gilead n'a pas souhaité faire de commentaires.

Ensemble, les deux groupes afficheraient une capitalisation boursière d'environ 232 milliards de dollars, selon leurs cours de clôture vendredi.