Les expéditions de pétrole ouralien russe vers l'Inde ont représenté environ 40 % du total des exportations maritimes d'ouralien en novembre, sans compter le transit de pétrole du Kazakhstan, qui est vendu sous le nom de KEBCO, selon les calculs de Reuters.

Dans le même temps, les expéditions de cette qualité vers l'Europe, qui était auparavant le plus grand consommateur d'Oural maritime, se sont élevées en novembre à un peu moins d'un quart. La quasi-totalité du volume a été livrée aux raffineries, dans lesquelles les compagnies pétrolières russes détiennent des parts.

Le volume total des expéditions de pétrole ouralien depuis les ports russes en novembre s'est élevé à 7,5 millions de tonnes, sans compter les volumes de transit du Kazakhstan.

Le 5 décembre, l'Union européenne impose un embargo sur l'approvisionnement des expéditions maritimes de pétrole russe.

Selon les négociants, le volume des livraisons de pétrole ouralien à l'Europe pourrait être encore réduit en décembre, car l'embargo implique une interdiction de livraison de pétrole russe, même par les sociétés russes, à leurs actifs de raffinage restants dans l'UE.

Les discussions de l'UE sur un plafonnement des prix du pétrole russe compliquent également les échanges pour les volumes de décembre, selon les traders, ce qui augmente l'incertitude.

La Turquie reste le principal acheteur d'Oural en Méditerranée, en novembre, les livraisons à ce pays ont représenté environ 15% de toutes les exportations maritimes d'Oural, selon les calculs de Reuters.

En outre, plusieurs cargaisons d'Oural se dirigent vers Port Saïd en Égypte, où elles devraient être rechargées sur des pétroliers plus grands pour être ensuite livrées en Asie, peut-être en Chine.

La Chine représentait moins de 5 % des exportations maritimes d'Oural en novembre, selon les données, mais les traders s'attendent à ce que certains des pétroliers changent leur destination pour la Chine plus tard.