D'une façon générale, les marchés émergents ont traversé une période difficile en 2018, avec des tensions commerciales et un dollar fort qui a pesé sur leurs devises, observe Stéphane Monier, responsable des investissements chez Lombard Odier. Cela est moins vrai pour l'Inde, qui dépend moins de l'investissement étranger extérieur et qui a relativement peu de dette en devises étrangères. La roupie indienne s'est dépréciée de près de 10% depuis le début de l'année, sous-performant ses homologues asiatiques.

Alors que le gouvernement de Narendra Modi a mis le pays sur la voie des réformes – et il reste encore beaucoup à faire –, les risques politiques ont augmenté.

La société de gestion continue de penser que l'exposition aux marchés émergents doit faire partie d'un positionnement de portefeuille stratégique, mais des vents contraires persistants l'incitent à garder une pondération tactique en ligne avec ses indices de référence.

En parallèle, la différenciation au sein de ces économies demeure de la plus haute importance et l'Inde représente l'un des pays les plus solides de son univers de couverture des marchés émergents.