NEW DELHI/BANGALORE, 13 septembre (Reuters) - Deux consortiums, l'un comprenant STMicroelectronics et l'autre IBM, ont fait des propositions en matière de construction de sites de semi-conducteurs en Inde, a dit vendredi un ministre après que le gouvernement a fait des concessions en vue d'attirer des fabricants de puces dans le pays.

C'est la deuxième fois que New Delhi, qui veut réduire sa dépendance aux importations de semi-conducteurs, s'efforce de rendre attractives les conditions d'investissement sur son sol.

Jeudi, le gouvernement a ainsi approuvé une série de mesures pour ce faire, dont des subventions pour des investissements, des prêts dénués de taux d'intérêt ou encore des exemptions fiscales, a dit Kapil Sibal, ministre des Communications et des Technoligies de l'information.

"L'Inde a besoin d'au moins 15 unités de fabrication", a-t-il dit.

Kapil Sibal a précisé que les deux consortiums devraient présenter leurs projets détaillés d'ici deux mois.

L'un de ces consortium est constitué de l'indien Jaiprakash Associates, de l'israélien TowerJazz avec IBM comme partenaire technologique. Il a soumis un plan de construction d'un site près de New Delhi pour un coût de 263 milliards de roupies (3,1 milliards d'euros).

Le deuxième consortium comprend Hindustan Semiconductor Manufacturing, le malaisien Silterra et STMicro comme partenaire technologique. Il propose un site dans l'Etat occidental de Gujarat pour un investissement de 252,5 milliards. (Devidutta Tripathy et Harichandan Arakali, Benoît Van Overstraeten pour le service français)