Le gouvernement avait pour objectif de finaliser la privatisation partielle du successeur d'Alitalia au cours de l'été, mais a ensuite demandé aux deux consortiums rivaux de revoir leurs offres initiales, estimant qu'elles ne répondaient pas à ses objectifs.

L'offre, dont les détails n'ont pas été divulgués publiquement, laisserait au Trésor une participation "d'au moins" 40% et le droit de nommer le président de la compagnie et d'exercer un droit de veto sur certains "choix stratégiques", a déclaré une source à Reuters.

L'offre de Certares faisait face à une offre concurrente présentée par le groupe maritime MSC et la compagnie allemande Lufthansa, qui, selon une source, proposait entre 850 millions d'euros (847 millions de dollars) et 900 millions d'euros pour une participation de 80 %.

MSC a refusé de commenter, tandis que Lufthansa n'a pas pu être joint immédiatement pour un commentaire.

Le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi souhaite signer un accord préliminaire avec le soumissionnaire préféré d'ici le 10 septembre, selon des sources.

Toutefois, tout accord serait probablement conclu au cours du dernier trimestre de l'année, date à laquelle l'Italie devrait avoir un nouveau gouvernement après les élections nationales du 25 septembre, ce qui pourrait compliquer davantage la question.

Le parti Frères d'Italie, qui est en tête des sondages, a demandé que la prochaine administration prenne une décision sur l'ITA.