KINSHASA, 28 mai (Reuters) - Les meurtres, décapitations, viols et autres actes barbares généralisés et systématiques perpétrés par des milices dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), principalement par le clan des Lendu, pourraient constituer des crimes de guerre et contre l'humanité, a dit mercredi l'Onu.

Dans un rapport, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme (BCNUDH) rapporte qu'au moins 296 personnes ont été tuées, 151 autres blessées et 38 violées, parmi lesquelles des femmes et des enfants, par des rebelles du clan Lendu entre novembre dernier et avril.

Après plusieurs années de calme relatif, les violences ethniques se sont intensifiées depuis décembre 2017, principalement à propos des terres, riches en minerais. (Stanis Bujakera; version française Jean Terzian)