Mohammad Barkindo a également dit qu'il espérait que la demande pétrolière reste forte cette année et que l'alliance passée avec d'autres pays producteurs en dehors de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole respecte ses engagements.

Inquiets de la chute des cours et de la croissance de l'offre, l'Opep et d'autres producteurs, en particulier la Russie, ont décidé en décembre de réduire à nouveau la production en 2019, d'un montant de 1,2 million de barils par jour (bpj), dont 800.000 bpj à la charge de l'organisation.

"L'objectif principal est d'aider de façon volontaire le marché pétrolier à rester équilibré tout au long de 2019 en faisant en sorte d'éviter une accumulation des stocks au-delà de la moyenne sectorielle de cinq ans", a expliqué Barkindo.

"L'industrie pétrolière ne peut se permettre un nouveau marasme après avoir survécu au cycle le plus long et le plus dur", a-t-il ajouté, faisant référence à la chute des cours observée durant la période 2014-2016.

"Nous avons bon espoir qu'une demande solide se maintienne cette année; les pays participants (à l'accord de réduction) ont fait la preuve de leur engagement à collaborer tous ensemble en vue d'assurer la stabilité du marché".

L'Opep et ses alliés se rencontreront à Vienne les 17 et 18 avril, une réunion extraordinaire en vue de faire le point des résultats de leur accord d'encadrement de la production, a annoncé l'organisation sur son site internet, confirmant une information donnée précédemment par une source.

Selon trois sources du cartel, une réunion ordinaire se tiendra en outre fin juin à Vienne.

(Alex Lawler et équipe Opep; Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)