Il a prolongé les sanctions existantes contre dix personnes jusqu'en décembre 2023. Ces restrictions comprennent un gel des avoirs et une interdiction d'entrer sur le territoire européen, selon un communiqué du Conseil européen.

La nouvelle liste comprend Willy Ngoma, porte-parole du groupe rebelle M23 qui combat l'armée congolaise dans l'est du pays, et Alain Goetz, un homme d'affaires belge.

Ngoma n'a pas répondu à une demande de commentaire.

Goetz a envoyé à Reuters une déclaration disant que son inclusion sur la liste était injustifiée et demandant à l'UE de retirer sa résolution.

L'UE a déclaré que Goetz était le bénéficiaire effectif et l'ancien directeur d'une société d'extraction d'or enregistrée en Ouganda qui tire profit des mines contrôlées par des milices dans la province du Sud-Kivu au Congo.

M. Goetz a déclaré qu'il avait renoncé à ses fonctions au sein de la société, African Gold Refinery, et que celle-ci n'avait pas négocié d'or en provenance du Congo. African Gold Refinery n'a pas pu être joint pour un commentaire.

Les États-Unis ont également imposé des sanctions à M. Goetz et à plusieurs sociétés qu'il possède ou contrôle, qui, selon eux, étaient impliquées dans des exportations illégales d'or évaluées à des centaines de millions de dollars par an.

Les autres nouveaux ajouts à la liste des sanctions sont cinq membres de différents groupes armés, un membre de l'armée congolaise et un ex-ministre congolais.

La plupart d'entre eux sont responsables d'avoir commis de graves violations des droits de l'homme et des abus, et d'avoir entretenu un conflit armé, a déclaré l'UE.

"La décision d'aujourd'hui s'inscrit dans le cadre d'une approche intégrée de l'UE visant à soutenir les efforts des autorités de la RDC pour établir une paix durable et stabiliser la partie orientale du pays", indique le communiqué.