BRUXELLES, 9 mai (Reuters) - Barclays, Citigroup , HSBC, JPMorgan et trois autres banques devraient écoper dans les semaines qui viennent d'une amende de la part des autorités de la concurrence européennes pour manipulation du marché des changes en dollars, pesant plusieurs milliers de milliards de dollars, ont dit deux sources proches du dossier.

Les trois autres banques concernées sont Royal Bank of Scotland, UBS et un établissement japonais de taille plus modeste, ont ajouté les sources.

Les banques bénéficieront d'un rabais de 10% sur leurs amendes pour avoir admis avoir mal agi. En revanche, Credit Suisse, qui a dit n'avoir trouvé aucune preuve de pratiques répréhensibles, conteste les accusations de la Commission européenne.

Cette dernière, qui mène depuis six ans une enquête sur ce dossier et qui pourrait théoriquement infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires d'une entreprise, a refusé de commenter, tout comme Barclays, Citigroup, JPMorgan, Royal Bank of Scotland et HSBC.

Selon les sources, l'Union européenne pourrait espacer les annonces concernant ses décisions contre les banques sur plusieurs semaines plutôt que de tout dire d'un coup.

Barclays, BNP Paribas, Citigroup, JPMorgan, Royal Bank of Scotland et UBS avaient plaidé coupable dans le volet américain de ce dossier et avaient collectivement écopé d'une amende de plus de 2,8 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros). (Foo Yun Chee, Benoit Van Overstraeten pour le service français)