VARSOVIE/BRUXELLES, 17 juillet (Reuters) - Les dirigeants de l'Union européenne chercheront à surmonter leurs divergences sur une proposition de relance de la croissance économique, étouffée par le coronavirus, alors qu'ils se réuniront à Bruxelles vendredi pour leurs premiers entretiens en face à face depuis le début de la pandémie.

Les enjeux sont élevés avec des économies de l’UE en chute libre, des mesures de secours immédiates comme des programmes de travail à court terme se terminant cet été et ouvrant potentiellement la voie à un automne de profond malaise économique et de mécontentement social, comme le redoutent certains.

Cela risquerait de nuire à l’UE, déjà aux prises avec la saga du Brexit et meurtrie par le passé par la crise financière ou les querelles migratoires, l’exposant à des forces plus eurosceptiques, nationalistes et protectionnistes et affaiblissant sa position face à la Chine, la Russie ou les États-Unis.

Après des mois de querelles sur les médicaments, les équipements médicaux, les fermetures de frontières et l’argent pour répondre au coronavirus, l’UE a déjà accepté un plan d’un demi-milliard d’euros pour amortir le premier coup de la crise et a limité certaines divergences sur la façon de financer le démarrage de la croissance économique à long terme. (Gabriela Baczynska, Robin Emmott and Andreas Rinke; version française Camille Raynaud)