Paris (AFP) --À LA UNE

La tempête Eleanor qui a fait 1 mort et 4 blessés graves est arrivée sur le Sud-Est avec un risque maximum d'avalanches

BASTIA - Un mort, 26 blessés dont quatre graves, 35.000 foyers toujours privés de courant et des domaines skiables fermés: la tempête Eleanor, après avoir balayé mercredi la moitié nord de la France, a atteint dans la nuit de mercredi à jeudi l'autre moitié du pays, avec des vents violents et un risque maximum d'avalanches dans les Alpes.

Les massifs du Mont-Blanc, du Beaufortin, de la Vanoise, de la Haute Tarentaise, de la Haute Maurienne, de Thabord, de Pelvoux et de Champsor ont été placés en alerte 5, niveau maximal sur l'échelle de risque, a indiqué Météo-France, dans son dernier bulletin

Face à cette tempête venue d'Irlande, 23 départements restaient en vigilance orange jeudi matin. La fin de l'épisode est prévue pour vendredi à 00h00. Des rafales ont atteint 250 km/h aux Arcs 2000, 134 km/h à Roissy et 110 km/h à Paris, 147 km/h à Cambrai (Nord), 137 km/h à Dieppe, 134 km/h à Metz.

Agression à Champigny: une deuxième enquête ouverte, les syndicats réclament la fin de "l'impunité"

CRETEIL - Une deuxième enquête a été ouverte sur les conditions d'organisation de la soirée en marge de laquelle deux policiers ont été violemment agressés dimanche à Champigny-sur-Marne, alors que les syndicats demandent des mesures face au "sentiment d'impunité" des agresseurs de policiers.

Pour "revenir sur la situation de Champigny-sur-Marne mais aussi aborder plus largement la question des violences envers les forces de l'ordre", le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb rencontrera les syndicats de police le 10 janvier, a annoncé le ministère.

Sur le front judiciaire, le parquet de Créteil a ouvert une deuxième enquête pour déterminer comment cette soirée de Nouvel An, organisée dans un hangar d'une zone industrielle de Champigny, a pu donner lieu à un tel déchaînement de violence. Une première enquête, confiée à la Sûreté territoriale, concerne elle l'agression des deux policiers.

Le gouvernement veut agir à un rythme aussi soutenu mais "sans couacs"

PARIS - Édouard Philippe a appelé mercredi le gouvernement à travailler "en équipe" et "sans couacs" en ce début d'année pour mener les nombreuses réformes en cours, dont "le projet social" d'Emmanuel Macron, et trancher sur de délicats dossiers.

Le Premier ministre et les ministres sont arrivés ensemble à pied à l'Élysée depuis le ministère de l'Intérieur où ils avaient pris le petit déjeuner, une tradition de début d'année.

Emmanuel Macron les a ensuite réunis pour le traditionnel Conseil des ministres, suivi d'un séminaire et d'un déjeuner, durant lesquels il a notamment "invité" les ministres "à expliquer l'action" engagée, "à en expliquer la cohérence" et "à illustrer concrètement ce qu'elle veut dire et l'impact qu'elle peut avoir sur nos concitoyens", selon Edouard Philippe.

Macron annonce une loi contre les "fake news" en période électorale

PARIS - Marqué par ses démêlés avec des médias russes, Emmanuel Macron veut s'attaquer aux "fake news" qui circulent sur internet en période électorale avec un texte de loi qui obligera les plateformes à faire preuve de davantage de transparence.

"Nous allons faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles", a déclaré le chef de l'Etat lors de ses voeux à la presse, indiquant que "le contenu de ce texte sera détaillé dans les semaines qui viennent".

Dans une allusion à peine voilée aux médias russes RT et Sputnik, M. Macron a fustigé "cette propagande articulée avec des milliers de comptes sur les réseaux sociaux" qui, "en un instant, répandent partout dans le monde, dans toutes les langues, des bobards inventés pour salir un responsable politique, une personnalité, une figure publique, un journaliste".

Iran: l'armée d'élite du régime proclame la fin de la "sédition"

TEHERAN - L'armée d'élite du pouvoir en Iran a proclamé mercredi la fin du mouvement de contestation qui a fait 21 morts et entraîné des centaines d'arrestations, dans la foulée de manifestations massives de soutien au régime.

"Aujourd'hui nous pouvons annoncer la fin de la sédition", a déclaré le chef des Gardiens de la révolution, Mohammad Ali Jafari, en soutenant que le nombre de manifestants antirégime n'avait "pas dépassé les 15.000 sur l'ensemble du pays".

Les autorités iraniennes ont cherché à minimiser le mouvement de contestation, le premier de cette ampleur depuis celui de 2009 contre la réélection du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, qui avait été violemment réprimé.

EN BREF

- Najat Vallaud-Belkacem, que nombre de ses camarades poussaient à prendre la succession de l'ex Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, ne briguera pas la tête du parti lors de son congrès en avril, affirme-t-elle dans une interview à L'Obs à paraître jeudi.

- Des croix gammées ont été taguées sur les devantures de deux magasins d'alimentation casher à Créteil, a-t-on appris mercredi de source policière, un acte qui a provoqué "l'indignation" du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

- Emmanuel Macron a confirmé la présentation en Conseil des ministres, "avant la fin de l'année" 2018, d'un projet de loi sur l'audiovisuel public, à l'Elysée lors de la cérémonie mercredi des voeux à la presse.

- Israël a lancé mercredi un programme destiné à imposer à près de 40.000 migrants africains en situation irrégulière de choisir entre leur expulsion ou leur incarcération. Ces migrants ont jusqu'à la fin mars pour quitter Israël, faute de quoi ils seront emprisonnés pour une durée indéterminée.

- Rugby: l'entraîneur adjoint de Lyon Sébastien Bruno, l'ex-entraîneur adjoint de Toulouse, Jean-Baptiste Elissalde et l'ancien international Julien Bonnaire ont été nommés adjoints du nouveau sélectionneur du XV de France Jacques Brunel, a annoncé mercredi à l'AFP la Fédération française de rugby (FFR).

- Tennis: Gaël Monfils s'est qualifié mercredi pour les quarts de finale du tournoi ATP de Doha, en battant l'Allemand Jan-Lennard Struff, 6-3, 1-6, 6-3. Richard Gasquet en revanche, a été éliminé dès le 2e tour, par le Grec Stefanos Tsitsipas 6-3, 6-4.