WASHINGTON, 29 juin (Reuters) - L'administration américaine va exiger des ressortissants de six pays principalement musulmans et de tous les réfugiés sollicitant un visa d'entrée aux Etats-Unis qu'ils justifient de la présence sur le sol américain d'un membre proche de leur famille ou de liens étroits avec une entreprise, rapporte mercredi soir l'agence Associated Press.

Ces nouvelles directives mettent en oeuvre la décision de la Cour suprême, qui a autorisé lundi l'interdiction temporaire d'entrée dans le pays visant des ressortissants de six pays à majorité musulmane et tous les réfugiés pour autant qu'ils "ne possèdent aucune relation digne de foi avec des personnes ou des entités présentes aux Etats-Unis".

La plus haute cour de justice fédérale a ainsi validé partiellement le décret du président Donald Trump, qui aurait dû prendre effet le 16 mars, et concerne six pays - Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen.

Les demandeurs de visa originaires de ces pays devront démontrer qu'ils ont un parent proche (mari, épouse, enfant, gendre, belle-fille, frère ou soeur) établi aux Etats-Unis, précise AP qui cite un mémo du département d'Etat.

En revanche, les grands-parents, les petits-enfants de même que les oncles, tantes, nièces, neveux, cousins, beaux-frères ou belles-soeurs et fiancés n'entrent pas dans cette catégorie. (Eric Beech; Henri-Pierre André pour le service français)