PARIS, 22 janvier (Reuters) - Le ministre de l'Education
nationale Jean-Michel Blanquer a estimé vendredi que
l'annulation des épreuves de spécialité du baccalauréat, prévues
au mois de mars, était la "solution la plus juste" au regard de
la situation sanitaire dans le pays.
Le ministre a annoncé la décision d'annuler ces épreuves
dans un courrier adressé jeudi soir aux enseignants. Elles
seront remplacées par un contrôle continu portant sur les
premier, deuxième et troisième trimestres, "de façon à ce qu'on
travaille jusqu'au bout", a expliqué vendredi Jean-Michel
Blanquer sur RTL.
"Pour créer les (...) conditions les plus sereines possibles
pour nos élèves, j'ai pris cette décision", a-t-il dit. "Je
pense que c'est la solution la plus juste qu'on pouvait avoir".
"Un établissement pourra évidemment organiser à ces jours
(de mars, ndlr) s'il en a envie des épreuves qui compteront pour
le contrôle continu. Donc ceux qui se préparent peuvent tout à
fait continuer à le faire avec cette échéance là mais ce qui
comptera pour la note, c'est la moyenne de l'année", a expliqué
le ministre.
Les épreuves finales de philosophie et du grand oral prévues
en juin sont maintenues, a assuré Jean-Michel Blanquer.
Le ministre a par ailleurs redit que les vacances scolaires
de février "ont vocation à être à la date prévue, de durée deux
semaines pour chacune des zones et de ne pas être changées".
Cela "peut encore évoluer en fonction de la situation mais
mon objectif (...) c'est de tenir au maximum les calendriers", a
indiqué Jean-Michel Blanquer.
(Blandine Hénault)