PARIS, 7 janvier (Reuters) - L'assaillant qui a tenté d'attaquer lundi matin des policiers à l'arme blanche devant un commissariat du nord de Paris n'avait a priori "aucun lien avec la radicalisation violente", a déclaré la ministre de la Justice, Christiane Taubira.

Selon la garde des Sceaux, l'enquête ne permet pas encore d'arriver à des conclusions mais il pourrait s'agir de l'acte d'un déséquilibré.

"Ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, (c'est qu'elle) n'a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun", a-t-elle affirmé sur iTELE.

L'auteur de cette attaque avortée portait sur lui un engin explosif factice et un papier sur lequel figurait le drapeau du groupe djihadiste Etat islamique ainsi qu'une revendication écrite.

"Ce sont des signes qui peuvent le raccorder immédiatement à un réseau, en même temps, ça peut être des signes de déséquilibre. L'enquête fera la clarté de tout ça", a dit Christiane Taubira.

"Nous savons que c'est une ambiance extrêmement lourde et que des personnes qui ont des fragilités psychologiques, je n'ai pas dit que c'est le cas de cette personne, mais les personnes qui ont des fragilités psychologiques peuvent agir de cette façon", a-t-elle également déclaré. (Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)