L'abondement à hauteur de trois milliards d'euros de la ligne de mars 2067 à 2,80% a suscité pour plus de 17 milliards d'euros d'offres, avec un rendement final de 2,877%.

"La réponse était très bonne", a déclaré Davide Iacovoni à Reuters.

La demande, a-t-il précisé, provenait à 84% de l'étranger, dont 35% d'investisseurs allemands, 22% de britanniques et le reste d'Europe occidentale pour l'essentiel. Les investisseurs américains ont représenté 8% de la demande et les asiatiques 2%.

L'Italie a rouvert mardi l'emprunt lancé en 2016, profitant d'une embellie des conditions de marché après la décision de l'Union européenne de ne pas engager de procédure disciplinaire contre Rome et alors que la Banque centrale européenne promet une politique monétaire durablement accommodante.

Citigroup, Deutsche Bank, Goldman Sachs et UniCredit ont orchestré l'émission syndiquée, qui a suivi de moins d'un mois celle de six milliards d'euros d'obligations à 20 ans - une opération pour laquelle la demande avait dépassé les 23,5 milliards d'euros.

Lancée en octobre 2016, la ligne des obligations à 2067 avait déjà été abondée à deux reprises, de 750 millions d'euros en mars 2017 puis de 883 millions en janvier 2018.

(Giuseppe Fonte et Gavin Jones, Véronique Tison pour le service français)