Zurich (awp) - Le marché de l'immobilier de bureaux profite d'une forte demande d'espace générée par le développement économique suisse. La taux de vacance s'améliore et ce sont surtout des petites surfaces qui sont disponibles dans des villes comme Zurich ou Genève, selon une étude publiée mercredi par JLL, spécialisé dans le conseil en immobilier d'entreprise.

L'économie suisse se portant bien, cela s'est traduit en 2018 par "une demande et une absorption de surfaces qui ont positivement surpris".

Dans l'ensemble, l'offre a diminué de 9,5% en 2018 à 707'000 mètres carrés, par rapport à 2017. Une grande partie de ce recul est visible à Zurich (63'900 mètres carrés). A Berne (10'000 mètres carrés) et Bâle (11'500 mètres carrés), la tendance aussi s'est améliorée.

Plus d'offres sont apparues sur le marché à Genève (+9600 mètres carrés) et à Lausanne (+1300 mètres carrés). Ce regain a été suscité par de nouvelles surfaces mises sur le marché, comme par exemple le projet Pont-Rouge à Genève.

Dans les centres régionaux, les bureaux vacants ont généralement augmenté en 2018 comme à Wintertour, Lugano ou Lucerne, à l'exception de Fribourg.

JLL indique que l'essentiel des surfaces sont de petite taille, moins de 1000 mètres carrés. Environ 10% atteint ou excède la taille de 2000 mètres carrés. Cet indicateur reflète la structure économique des entreprises, dominée par les PME. De plus, la moitié des emplacements se trouve dans une "bonne zone de bureaux". Environ 20% se situent dans un quartier central d'affaires et 25% dans le reste du centre-ville ou dans un autre centre établi.

Les taux de rendement des immeubles de bureaux ont de nouveau été mis sous pression, pour la première fois depuis 2016, enregistrant une baisse d'environ 10 points de base au cours des 12 derniers mois, pour atteindre 2,6% à Zurich et 2,9% à Genève. "Alors que la demande pour les biens immobiliers à hauts rendements et bien loués a continué de croître, les investisseurs dans les immeubles de bureaux hésitent encore à dépenser en raison de la hausse du taux de vacance".

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