Le panel, qui comprend le directeur exécutif de la BOJ, Shinichi Uchida, et deux universitaires, s'est réuni en mars pour discuter des facteurs à l'origine des différences de rythme de l'inflation des prix à la consommation au Japon et dans les économies occidentales, ainsi que des perspectives de prix futures.

"Les panélistes ont partagé l'opinion selon laquelle il est souhaitable de poursuivre l'assouplissement monétaire en réponse à la faiblesse de la demande, tandis qu'il est souhaitable de répondre aux hausses de prix de certains articles, notamment l'énergie, par des mesures autres que la politique monétaire", indique le résumé de l'atelier du 29 mars, le premier d'une série.

Les acteurs du marché ont spéculé sur le fait que la BOJ pourrait suivre les traces des autres grandes banques centrales en resserrant sa politique monétaire, notamment en augmentant les taux d'intérêt, pour tenter de ralentir l'accélération des prix.

Les prix à la consommation de base au Japon ont augmenté de 2,1 % au cours de l'année qui s'est terminée en avril, soit le taux le plus rapide en sept ans.

La BOJ estime toutefois que l'inflation ne se maintiendra pas autour de son objectif de 2 % à long terme, car les hausses de prix actuelles sont dues à l'augmentation des coûts de l'énergie et des matières premières.

Le gouverneur adjoint de la BOJ, Masayoshi Amamiya, a déclaré lors de l'atelier que la faible demande des ménages et le comportement prudent des entreprises en matière de fixation des prix étaient probablement parmi les facteurs à l'origine de l'inflation obstinément faible du Japon.

La BOJ a déclaré qu'un deuxième atelier se tiendra le 30 mai.