Donald Trump. Le week-end du Président américain a été chargé en annonces plus extravagantes les unes que les autres. D'abord, il a (encore) menacé la Chine de taxer 500 milliards de dollars d'importations. Puis, il a accusé l'UE et la Chine de déprécier leurs monnaies de façon délibérée. Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a ensuite assuré que Donald Trump respectait bien l'indépendance de la Fed, contrairement à ses précédentes critiques. Enfin, il s'est exprimé sur l'Iran d'une façon peu conventionnelle…

Iran. Reprenons l'histoire depuis le début. L'Iran et les Etats-Unis sont en froid glacial depuis le retour de l'embargo américain. Le Président iranien Hassan Rohani a lancé à son homologue américain de ne pas "jouer avec la queue du lion". Donald Trump s'en est donc donné à cœur joie sur Twitter, tandis que son secrétaire d'Etat Mike Pompeo comparait le gouvernement iranien à une "mafia".


"Au président iranien Rohani : ne menacez plus les Etats-Unis sous peine d’en subir des conséquences telles que peu de personnes en ont subi dans l’histoire. Nous ne sommes plus un pays qui supporte vos paroles aberrantes de violence et de mort. Soyez prudent !"

France. Difficile de passer à côté ce week-end. L'affaire Benalla, accusé de violences durant les manifestations du 1er mai, est bien devenue une affaire d'Etat. Emmanuel Macron ne s'est pas encore exprimé publiquement à ce sujet, mais assure qu'il n'y aura pas "d'impunité". Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb s'est défendu de toute faute personnelle, renvoyant la responsabilité d'éventuels manquements au préfet de police de Paris et au directeur de cabinet d'Emmanuel Macron. Le préfet a rétorqué en évoquant des "dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinage malsain". 

G20 Finances. La réunion organisée à Buenos Aires ce week-end s'est voulue rassurante dans un contexte géopolitique tendu : la croissance est robuste et le taux de chômage est au plus bas depuis une dizaine d'années. Mais l'aggravation des tensions commerciales représente un risque pour la croissance mondiale, selon les grands argentiers du G20. Ils appellent à plus de dialogue et des réformes de fond.

Brexit. Un coup oui un coup non. D'après un sondage YouGov publié hier par le Sunday Times, seuls 11% des Britanniques voteraient pour le Brexit "doux" de Theresa May lors d'un nouveau referendum, tandis que 50% souhaiterait rester dans l'UE. 38% des sondés sont favorables à un Brexit "dur", tel que proposé par les plus conservateurs du gouvernement.