Nouvelle vague. Les Etats-Unis vont taxer 200 milliards de dollars de produits importés de Chine à 10% à partir du 24 septembre, a annoncé l'administration hier soir. Si aucun compromis n'est trouvé avec Pékin, la taxe passera à 25%. Si Pékin riposte, Washington promet de surtaxer le solde du commerce avec la Chine, soit 267 milliards de dollars. On le voit, la pression monte, même si Donald Trump a laissé la porte ouverte à une remise à plat des termes de l'échange.
 
Poigne de fer et gant de velours ? La Russie et la Turquie ont tranché en faveur d'une zone démilitarisée dans la province d'Idlib, en Syrie. L'Iran a applaudi. La zone tampon devrait être effective autour de la mi-octobre. Toutefois, les deux puissances ont indiqué que les rebelles radicaux devront quitter la région.
 
Tutto bene ? Stéphane Déo, l'un des stratégistes de LBPAM, propose ce matin ce graphique intéressant sur l'Italie. Si le pays a une dette très élevée, elle est essentiellement domestique. La position extérieure italienne est en effet de -8,5% du PIB (-20,9% en France).
 

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Cela signifie d'une part qu'en cas de crise, le stress est moindre car la dépendance extérieure est plus faible ET qu'en cas de défaut, le coût serait supporté par l'économie italienne, en majorité, ce qui serait contre-productif. "L’endettement colossal de l’Etat ne doit pas faire oublier d’autres points plus positifs", ajouté Déo.
 
Les fruits secs attendront. Moins va-t-en-guerre que Donald Tump, l'Inde a repoussé au 2 novembre l'augmentation des droits de douane sur certains produits importés des Etats-Unis, une mesure destinée à protester contre les surtaxes adoptées sur l’acier et l’aluminium indiens. C'est la seconde fois que la décision est reportée. Le gouvernement souhaite infliger des droits additionnels de 20% aux amandes et 120% aux noix américaines.
 
Match Trump-Bloomberg ? Michael Bloomberg se voit bien candidat à la Maison Blanche, non plus comme indépendant, mais avec l'investiture démocrate, a-t-il annoncé au 'New York Times'. L'ancien maire de New York critique souvent les décisions républicaines et a opéré un virage environnemental ces dernières années. Il n'est pas consensuel pour autant, notamment chez les "Dems".