Jerome Powell adopte un ton plus accommodant. Selon le président de la Fed, l'économie américaine reste dynamique et pour l'instant "les taux d'intérêt sont toujours bas si l'on prend les critères historiques et ils demeurent juste au-dessous (...) d'un niveau qui serait neutre pour l'économie, c'est-à-dire sans stimuler, ni ralentir la croissance". Ce n'est pas l'avis de Donald Trump, qui, la veille, avait une nouvelle fois jugé que "la Fed est à côté de la plaque". J. Powell a alors assuré que la Banque centrale surveillait de près les données économiques avant de prendre des décisions, ainsi que les conséquences de la remontée des taux sur les marchés financiers. 

Trump va rencontrer Poutine en marge du G20. Lors du très attendu Sommet du G20 en Argentine, les présidents américain et russe vont s'entretenir samedi au sujet des relations entre les deux Etats, ainsi que sur "la stabilité stratégique, la Syrie, l'Iran et la Corée du Nord" selon un conseiller du Kremlin.


Un jour c'est oui, un jour c'est non. Le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow, a dévoilé qu'il y avait de grandes chances pour qu'un accord soit conclu entre les Etats-Unis et la Chine, alors que Trump a réitéré son intention de relever ses taxes douanières de 10% à 25% sur 200 milliards de produits importés de Chine. 


Un Brexit sans accord inquiète toujours. Le gouvernement britannique a fait savoir hier que la Chambre des Communes allait débattre pendant cinq jours (à partir de la semaine prochaine), sur les termes de l'accord sur le Brexit. La Banque d'Angleterre et le ministre de la Sécurité ont rappelé qu'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sans accord serait périlleuse pour l'économie britannique. Le ministre craint pour les coopérations en matière de sécurité et la BoE estime même qu'une telle situation entraînerait une chute de 25% de la livre britannique.

En Bref. Trump a toujours l'intention de taxer les véhicules importés aux Etats-Unis dans le but de protéger l'industrie américaine et fait trembler l'Allemagne. La Commission européenne estime que les efforts de l'Italie, qui prévoit d'abaisser son déficit de 2.4% à 2.2%, ne sont pas suffisants. Les tensions commerciales continuent de peser sur la croissance mondiale, a indiqué hier la directrice du FMI, Christina Lagarde, qui a abaissé sa prévision de croissance pour 2018 et 2019 à 3.7% contre 3.9% précédemment.