Deutsche Bank : la moitié des suppressions prévues en Allemagne.  Après avoir annoncé le plus grand plan social de son histoire en Juillet, la banque a déclaré que la moitié des 18 000 suppressions d'emplois allaient survenir sur le territoire allemand. Après l'échec des négociations avec sa concurrente Commerzbank, la DB a une occasion de redorer son blason auprès d'investisseurs largement échaudés par les mauvais choix opérés par l'établissement. 

La stat du jour : les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis. Chaque semaine, les Etats-Unis publient l'évolution de leur stock de pétrole brut. C'est un indicateur très regardé car il permet d'évaluer les décalages entre l'offre et la demande. Les réactions aux chiffres communiqués sont fortes et laissent souvent place à un réajustement des cours du Brent et du WTI. Le consensus s'attend à une hausse de 1.8 million de barils, réponse à 16h30.

Brexit : être paré à toute éventualité. Le camp Britannique accuse les leaders européens d'être trop rigides, et inversement. Pourtant, d'ici le 19 octobre, un accord doit être trouvé afin d'éviter un énième report. Un scénario de non-accord est tout à fait envisageable après que les négociations concernant l'Irlande du Nord et son maintien au sein de l'union ont échouées. Pour arranger le tout, lors d'une récente conversation téléphonique, la Chancelière Allemande Angela Merkel a signalé au Premier ministre britannique qu'un deal, en l'état actuel des choses, paraît impossible.  Boris Johnson reste cependant ferme sur la sortie au 31 octobre. 

Nissan a choisi son nouveau PDG : Makoto Uchida. Le challenge sera de taille pour l'actuel président du comité de direction de Nissan en Chine. En effet, après avoir déclaré un profit au plus bas depuis 10 ans et annoncé 12 500 suppressions d'emplois à travers le monde, l'entreprise entre dans une période de restructuration compliquée. L'affaire Ghosn n'a fait que fragiliser le groupe et les premiers mois seront décisifs afin d'évaluer la nouvelle stratégie.

L'Italie se met au dollar. A la recherche constante d'investisseurs, l'Italie a mandaté plusieurs banques (Barclays, HSBC et JPMorgan) pour émettre des obligations d'état de maturité 5, 10 et 30 ans, libellées en dollars. A noter que les BTP (obligations d'Etat italiennes) sont les titres souverains les plus performants de la zone euro en 2019 (rendement de 14%).