Royaume-Uni. Vendredi dernier, Theresa May avait conclu une réunion avec ses ministres sous de bons auspices, s'accordant sur le maintien d'une relation commerciale étroite avec l'UE post-Brexit. Mais le ministre en charge du Brexit, David Davis, n'avait pas le cœur à garder des liens aussi forts, considérant que le pays serait en "position de faiblesse" pour négocier avec Bruxelles. Il a donc déposé sa démission hier, à quelques heures de la présentation du projet de Theresa May, qu'elle appelle le "bon Brexit", devant les députés. C'est l'eurosceptique Dominic Raab, jusqu'ici secrétaire d'Etat au logement, qui lui succèdera. Dans la foulée, le Ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, a lui aussi annoncé sa démission. Theresa May se retrouve de plus en plus isolée. 

Zone euro. A l'heure où le dollar se replie légèrement face à un panier de devises de référence (cf. graphique), Mario Draghi s'exprime aujourd'hui au Parlement européen à partir de 15h. Pour le moment, pas de nouveautés. Il insiste sur les risques du protectionnisme, qui sont les principaux facteurs baissiers dans une économie qui reste solide. La zone euro bénéficierait aussi d'une fonction commune de stabilisation, a-t-il ajouté. 


Le Dollar Index repart à la baisse après plusieurs semaines de hausse, sans tendance affirmée pour le moment (Source : Bloomberg)

Suisse. Le chômage atteint des records (à la baisse) depuis le début de la crise de 2008 ! Annoncé à 2,4% fin juin, comme en mai, le nombre de sans-emplois inscrits a ainsi reculé de plus de 20% en un an, en particulier chez les jeunes de 15 à 24 ans (-23,9%).

Iran. Le ministre du pétrole iranien, Bijan Namdar Zanganeh, a fustigé samedi Donald Trump et ses tweets au sujet du pétrole. Il l'accuse de "déstabiliser le marché" et affirme que "ces jours-ci, le prix du baril est dépendant du comportement de M. Trump". On ne peut le contredire.

Turquie. Le président Recep Tayyip Erdogan prêtera serment aujourd'hui après sa réélection controversée le mois dernier. Grâce à la réforme constitutionnelle qu'il a lui-même fait voter, il aura des pouvoirs accrus : plus de Premier Ministre ainsi que la possibilité de dissoudre le gouvernement ou limoger des membres de la fonction publique sans l'accord du Parlement. Il annoncera la composition de son gouvernement ce soir (16 ministres) après avoir officialisé le licenciement de plus de 18 000 fonctionnaires hier.