Donald Trump. Le Président américain rencontre aujourd'hui Vladimir Poutine à Helsinki, tout en sachant lui-même que la réunion ne débouchera pas sur de grandes avancées. Le sommet a déjà provoqué des protestations dans la capitale finlandaise, autant dirigées contre Poutine que contre Trump. Ce dernier a par ailleurs dévoilé ce week-end vouloir se représenter aux élections présidentielles de 2020, et assure qu'il "ne voit pas qui pourrait le battre".

Chine. Aujourd'hui et demain se tiendra un sommet avec l'UE, c'est-à-dire avec Jean-Claude Juncker et Donald Tusk. Pékin espère pouvoir créer une alliance commune contre les Etats-Unis. Mais l'UE s'est déclarée sceptique concernant la volonté d'ouverture du marché chinois et attend des avancées en la matière. La Chine reconnaît par ailleurs l'impact des sanctions douanières sur son économie : la croissance de son PIB ralentit légèrement au deuxième trimestre à 6,7%, avec pour objectif principal d'atteindre 6,5% de croissance sur l'année 2018.


La croissance du PIB de la Chine comparée aux pays de l'OCDE depuis 1980 (Source : Banque mondiale)

Royaume-Uni. Plutôt que de suivre les conseils "avisés" de Trump lui intimant de poursuivre l'UE en justice, Theresa May préfère négocier avec le continent. Elle a prévenu hier les membres de son Parti : s'ils ne la soutiennent pas dans son projet de Brexit "doux", il n'y aura pas de Brexit du tout. Les parlementaires votent plusieurs amendements concernant les futurs droits de douane vers 21h, l'occasion de tester le soutien de la Première ministre. Elle a également statué qu'il n'y aura pas de second referendum sur le Brexit. 

Nicaragua. La contestation fait rage dans le pays, secoué par une grève générale et surtout les violences entre des groupes paramilitaires et des manifestants qui réclament la démission du président Daniel Ortega. Depuis le mois d'avril, environ 300 personnes ont été tuées dans les affrontements.