Donald Trump. Le Président américain n'a pas pu garder sa langue dans sa poche à l'occasion du sommet de l'OTAN à Bruxelles. Il déplore l'objectif de 2% de PIB consacré à la défense atteint par 5 pays sur 29 et pense donc judicieux de faire passer le chiffre à 4% du PIB.  Pour l'instant, l'effet ricochet de la guerre commerciale est visible sur le dollar : le billet vert est tiré vers le haut puisque considéré comme valeur refuge par les investisseurs.


Le dollar index grimpe à chaque annonce de sanctions commerciales depuis 6 mois (Source : Bloomberg)

OTAN. Petit résumé des accords trouvés hier par les 29 chefs d'Etat : le seuil de dépenses militaires reste fixé à 2% du PIB d'ici 2024 ; la Russie devra répondre aux accusations concernant l'annexion de la Crimée, l'agent neurotoxique utilisé au Royaume-Uni ou encore la destruction de l'avion de ligne MH17 ; la dénucléarisation en Corée du Nord et en Iran doit suivre son cours ; la Macédoine est invitée à rejoindre l'Alliance.

France. L'inflation sur un an reste à 2% en juin, soit 0,1% de moins qu'estimé, mais toujours sur ses plus hauts depuis 2012. L'indice des prix harmonisé, qui permet de comparer les pays de la zone euro, est lui fixé à 2,3%, comme en mai. Encore un record depuis 2012 !

Brexit. Après moults rebondissements, Theresa May devrait présenter ce jeudi le "livre blanc" du Brexit, expliquant en détail les futures relations avec Bruxelles. Ce projet de Brexit "doux", tant décrié outre-Manche, sera par la suite soumis à l'acceptation de l'Union européenne. Prochainement isolée du continent européen, May rencontrera aujourd'hui son homologue américain, l'occasion de consolider leurs liens commerciaux.

Union européenne. Les ministres de l'Intérieur des 28 ont rendez-vous à Innsbruck (Autriche) aujourd'hui pour élaborer de nouveaux projets en matière d'immigration. La question des "plateformes de débarquement" en Afrique sera au cœur des débats. 
Sans transition, l'UE a déclaré abaisser ses prévisions de croissance en zone euro en 2018 à cause des tensions commerciales avec les Etats-Unis. Elle table sur 2,1% de croissance contre 2,3% auparavant et abaisse de 0,4 points ses estimations pour l'Allemagne, qui serait la plus touchée par d'éventuelles sanctions sur l'automobile.