Boycott du "Davos du désert" suite à la disparition de Jamal Khashoggi. HSBC, JP Morgan, Blackrock, Crédit Suisse, Standard Chartered et BNP Paribas ont décidé de ne pas se rendre à la conférence prévue la semaine prochaine à Riyad, en Arabie Saoudite, tout comme la directrice du FMI, Christine Lagarde. Des journalistes et des grandes sociétés annulent un à un leur participation à la conférence économique en raison des tensions diplomatiques liées à la disparition du journaliste saoudien au consulat d'Arabie Saoudite à Istanbul, le 2 octobre dernier. Mike Pompeo, le Secrétaire d'Etat américain, s'est entretenu hier avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane. Ils "ont démenti énergiquement savoir quoi que ce soit sur ce qui s'est passé dans leur consulat à Istanbul" et Pompeo est attendu aujourd'hui en Turquie.
Today, I was in #SaudiArabia where I met with King Salman, Crown Prince Mohammed bin Salman, and Foreign Minister al-Jubeir. We had direct and candid conversations. Wednesday, I fly to Ankara to meet with Turkish officials. Read my full statement here: https://t.co/99fU8gxPEw
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) 16 octobre 2018
America First. D'après le classement dressé par le Forum économique mondiale (WEF), les Etats-Unis ont détrôné la Suisse (désormais 4ème) en matière de compétitivité et d'innovation, après la mise en place d'une méthodologie novatrice. De plus, Trump a réitéré ses propos contre la Fed mardi sur la chaîne Fox Business Nework, il la considère comme "une menace" et juge la remontée des taux trop brutale. Toujours lors de son interview sur Fox Business, le président américain a déclaré qu'il était sûr à "100%" de se représenter aux élections de 2020. Enfin, les USA auraient "l'intention de négocier trois accords commerciaux séparés" avec le Japon, l'UE et la Grande-Bretagne (après le Brexit), selon un communiqué de l'USTR.
Budget italien : la Commission européenne ne veut pas s'attirer les foudres des membres de la zone euro. Certaines économies reprochent à la Commission d'avoir été "trop flexible" en ce qui concerne l'Italie et le président Jean-Claude Juncker s'inquiète des retombées s'il accepte le budget proposé par le gouvernement populiste. Juncker et Giuseppe Conte doivent s'entretenir en fin d'après-midi.