Guerre commerciale US/Chine. Quelques jours seulement avant la rencontre entre de hauts dirigeants chinois et américains, les 22 et 23 août prochain, les Etats-Unis invectivent à nouveau leur concurrent asiatique. Cette fois, ils l'accusent d'ingérence dans les élections américaines, au même plan que la Russie, l'Iran et même la Corée du Nord. Malgré la reprise des pourparlers, les investisseurs ne semblent pas rassurés : les indices chinois sont au plus bas de l'année, jusqu'à 27% en-deçà de leurs plus hauts annuels.


Le Shanghai Composite Index encaisse une baisse de 19% depuis début janvier, jusqu'à -24% depuis ses plus hauts (Source : Bloomberg)

Banques centrales. C'est la rentrée pour les banques centrales mondiales. Le programme commence mercredi avec le compte rendu de la dernière réunion de la Fed, suivi jeudi de celui de la BCE. Jans Weidmann, candidat à la succession de Mario Draghi, estime qu'une "normalisation de la politique monétaire est prévisible". Pour finir, Jerome Powell, président de la Fed, s'exprimera lors du Symposium de Jackson Hole prévu vendredi.

Crise turque. Alors que les marchés turcs seront fermés de mardi à vendredi en raison de jours fériés, un nouvel évènement risque d'envenimer les tensions avec les Etats-Unis. L'ambassade américaine à Ankara a été la cible d'une attaque armée dans la nuit, sans faire de victime. Une enquête est en cours.

C'est (presque) fini pour la Grèce ! Après huit années de mise sous tutelle, la Grèce sort officiellement de son dernier plan de redressement financier. Le pays aura reçu un total de 274 milliards d'euros d'aide depuis 2010. L'austérité reste cependant d'actualité : sa dette représente 180% du PIB (taux le plus élevé de la zone euro), qu'elle devra rembourser à partir de 2032.

Présidentielle au Brésil. La commission des droits de l'Homme des Nations Unis a demandé au gouvernement brésilien d'accepter la candidature de l'ancien Président Lula, tant qu'il n'a pas épuisé tous ses recours judiciaires. Mais ce n'est pas si facile que cela. Une loi nationale prévoit que les personnalités politiques qui ont déjà été condamnées en appel pour corruption ne pourront pas se présenter aux élections présidentielles, ce qui est le cas de Lula. Affaire à suivre…