Production industrielle décevante en zone euro. Publiée hier, la production industrielle de la zone euro pour le mois de décembre est ressortie à -2.1%, soit la plus forte baisse depuis 4 ans. Ce fort ralentissement fait ressortir les craintes sur l’économie, en sachant que l’impact du coronavirus n’a pas encore été estimé. Plusieurs entreprises ont en effet dû fermer des usines de production installées en Chine, ce qui perturbera forcément la chaîne d’approvisionnement et les profits.

Quand Elizabeth Warren va mal, les marchés vont bien. L’évolution de la popularité de la candidate américaine au primaire du parti démocrate semble avoir un léger impact sur les marchés financiers. Par exemple, lorsque sa popularité était au plus haut, les marchés avançaient plutôt lentement. En revanche, lorsque sa popularité a commencé à perdre de la vitesse en octobre 2019, le S&P 500 a pris son envol. Bien entendu, beaucoup d'autres facteurs sont à l'origine de l'évolution des marchés, mais c'est un fait intéressant à observer.

source : Bloomberg

Le Grand Prix de Chine repoussé. Prévu pour avril, le Grand Prix de Formule 1 à Shanghai a été décalé. Les raisons sont évidentes, le coronavirus continue d’impacter l’activité économique du pays, dont le sport. Différentes disciplines ont déjà fait face à des annulations comme le football, le basket, la boxe ou l’athlétisme. Aucune date de report n’a été communiqué quant à la course.

Les relations helvético-européennes sous pression ? Après une année 2019 relativement terne, l’économie helvétique semble entrer dans une phase de reprise qui pourrait être ralentie par certains mouvements politiques. Les relations entre la Suisse et l'UE seront de nouveau sous pression en 2020. Un vote populaire aura lieu le 17 mai 2020 sur la libre circulation des personnes. L'UDC (extrême droite) souhaite que la Suisse réglemente l'immigration de manière autonome. Le problème est que la libre circulation des personnes est LA clause qui figure dans tous les accords entre l'UE et la Suisse. La fin de ce principe mettrait en danger les relations entre les deux blocs.

  • Focus obligataire du jour : le taux grec à 10 ans en dessous des 1% !

C’est symbolique et historique, le temps des 45% de rendement semble si loin. Le taux grec à 10 ans est passé hier en dessous de la barre des 1%. La baisse constante depuis 2015 montre la remontée progressive de l'économie, qui sort la tête de l'eau. Les investisseurs continuent de se tourner vers les obligations helléniques qui apportent toujours un peu de rendement en zone euro. La croissance est attendue à 2% pour 2019 et la dette devrait représenter 185% du PIB. Christine Lagarde a par ailleurs évoqué sa confiance quant à l’éligibilité de la dette grecque au programme de rachats d’actifs. Afin d'en bénéficier, il faut être classé ‘Investment grade’ soit BBB à minima, ce qui n’est pas encore le cas du pays dont la dette est notée BB- par S&P (prochaine revue le 24 avril) et BB par Fitch, avec une perspective positive.

source : Bloomberg