La souplesse australienne. La RBA (banque centrale d’Australie) s’est exprimée ce matin concernant sa politique monétaire. Elle a maintenu son taux directeur inchangé à 0.25%, soulignant que sa politique resterait souple, tant que le pays n’aurait pas atteint les objectifs d’inflation, à savoir 2 à 3%. Au deuxième trimestre, l’inflation australienne a atteint -0.3% YoY. La RBA prévoit qu’elle reste dans une moyenne comprise entre 1 et 1.5% au cours des deux prochaines années. Pas de hausse des taux donc avant un petit moment.

La vision russe. La banque centrale russe a, de son côté, publié son rapport de juillet sur la politique monétaire. Comme son homologue australienne, elle voit l’inflation s'éloigner de son objectif (fixé à 4%). Elle ne prévoit pas que ses objectifs soient remplis en 2021. Sur 2020, elle s’attend à ce que le PIB se contracte de 4.5%, à 5.5%. En 2021 et 2022, les prévisions s’élèvent respectivement à 3.5 à 4.5% et 2.5 à 3.5%. L'institution a par ailleurs revu à la baisse sa fourchette de taux neutre, à 1-2% par an (réel), contre 2-3% précédemment. Ce qui correspond à un taux nominal de 5 à 6%, étant donné l’objectif de 4% d’inflation. Enfin, comme sa consoeur américaine, la RBA a précisé que “La dynamique de l’inflation à moyen terme sera fortement impactée par la politique budgétaire”.

Mouvement obligataire en Amérique du Sud. L’Équateur a annoncé avoir conclu hier, un accord avec ses créanciers, lui permettant de restructurer sa dette de 17.4 Mds USD. Les bailleurs de fonds, dont BlackRock, AllianceBernstein, etc. ont finalement accepté un allègement partiel de la dette, ainsi qu’une décote de 9% sur le remboursement du capital. L’Argentine de son côté a annoncé ce matin qu’elle était proche de parvenir à un accord...