- La BRI met le doigt sur les risques de rechute de l'économie mondiale. 
Claudio Borio a souligné la divergence entre les Etats-Unis et les pays émergents (ci-après EME) dans son rapport trimestriel publié dimanche et met en garde contre une économie de plus en plus fragile. Selon le chef de la BRI, chef économiste de la Banque des Règlements Internationaux, "les prêts en dollar aux résidents non bancaires des EME ont plus que doublé depuis la Grande crise financière (GFC), pour atteindre environ 3 700 milliards de dollars". Ces propos ne modifieront pas la politique monétaire de la Fed, qui devrait relever de 25 points de base ses taux, mercredi lors de sa réunion. Il s'agirait de la troisième hausse cette année.

- Entrée en vigueur ce jour des taxes douanières américaines de 10% sur 200 milliards de dollars de produits chinois.
Les deux économies s'enlisent dans la guerre commerciale, pesant fortement sur la croissance économique mondiale et sur l'optimisme des investisseurs. Le Secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a déclaré hier dans un entretien à la chaîne TV Fox News, que les Etats-Unis allaient "gagner la guerre commerciale". L'Administration de Trump attend maintenant que l'Empire du Milieu réagisse, ce dernier devrait ce même-jour mettre en œuvre des taxes allant de 5 à 10% sur 60 milliards d'importations en Chine.

- Soft-Brexit ou Hard-Brexit?
Le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt, a déclaré samedi sur la BBC "Nous devons adopter le ton qui convient. Insulter la Première ministre, insulter le peuple britannique sur les réseaux sociaux, en arriver aux injures, ce n'est pas comme cela que nous allons résoudre cette situation difficile". Cette remarque fait référence au message posté sur Instragram par le président du Conseil Européen Donald Tusk, après l'échec des négociations lors du sommet de Salzbourg en fin de semaine dernière. En effet, les dirigeants européens avaient rejeté la proposition de Londres sur la future relation commerciale entre le RU et l'UE.
 


- Budget 2019.
La France présente ce lundi à Bercy son budget 2019, en espérant que l'UE ne lui fera pas les "gros yeux" sur le déficit. La France devrait en effet afficher un déficit de 2.8% du PIB en 2019, contre 2.6% en 2018, ce qui le rapprocherait de la limite des 3% des traités européens. Le gouvernement espère bien que les allègements fiscaux promis aux ménages soutiendront la croissance et limiteront le rebond du déficit.

- En bref, propositions budgétaires jeudi du gouvernement italien, le président mexicain souhaiterait un accord bilatéral avec le Canada au cas où l'Aléna échoue.