11 mars (Reuters) - Le chausseur italien Tod's a subi un recul de 26% de son résultat d'exploitation (Ebitda) en 2018, plus marqué que prévu, sous le coup d'une forte augmentation de ses dépenses de marketing et de ses coûts de conception pour dynamiser sa marque. L'Ebitda ressort à 118,3 millions d'euros, contre 125 millions attendus selon le consensus Refinitiv. Tod's propose un dividende de 1,00 euro par action, contre 1,40 euro pour l'exercice précédent.

Le groupe s'est dit confiant de pouvoir atteindre ses objectifs de croissance du chiffre d'affaires et de renforcement d'efficacité, sans être plus précis. Il a déclaré que ses dernières collections suscitaient une réaction "très positive" de la clientèle.

Principaux résultats trimestriels des autres entreprises du secteur :

* MONCLER VEUT POURSUIVRE SUR SA LANCÉE EN 2019

28 février - Moncler a promis jeudi de poursuivre sur sa lancée en 2019 après une croissance de 19% de ses ventes et une rentabilité accrue en 2018 à la faveur de sa nouvelle stratégie de renouvellement plus rapide de ses collections.

Le groupe italien affiche un chiffre d'affaires annuel consolidé de 1,42 milliard d'euros (+22% à changes constants), contre 1,402 milliard attendu en moyenne selon le consensus Refinitiv SmartEstimate. L'Ebitda ressort en hausse de 22% à 500,2 millions d'euros, soit une marge bénéficiaire brute de 35,2% contre 34,5% en 2017.

Moncler propose un dividende de 0,40 euro par action au titre de 2018, contre 0,28 euro pour l'exercice précédent.

* KERING-LA CROISSANCE DE GUCCI DOPE À NOUVEAU LES RÉSULTATS

12 février - Kering a publié mardi de nouveaux résultats annuels records, dopés par l'hyper-croissance de Gucci, son principal centre de profit, et s'est montré confiant dans la capacité de la griffe à faire encore nettement mieux que le marché en 2019.

Le groupe de luxe, également propriétaire de Saint Laurent, Balenciaga ou Boucheron, a vu ses ventes grimper de 29,4% à taux de changes constants en 2018, après une envolée de 34% en 2017, tandis que son résultat opérationnel courant a bondi de 47% à 3,94 milliards d'euros et sa marge de 4,0 points à 28,9%.

Cette performance a été largement tirée par la locomotive Gucci, qui pulvérise tous ses records. Ses ventes ont encore décollé de 37% l'an dernier sur des bases de comparaison déjà très élevées (elles avaient bondi de 45% en 2017) et ont franchi les 8,0 milliards de chiffre d'affaires à 8,3 milliards d'euros. Sa rentabilité a quant à elle grimpé de 5,3 points pour atteindre 39,5%, là aussi un record pour la marque.

* COTY ANTICIPE UN BÉNÉFICE AU S2 2018-2019

8 février - Coty, propriétaire des parfums Gucci, Marc Jacobs et Burberry, a dit vendredi anticiper un bénéfice net pour le second semestre de l'exercice 2018-2019, tout en faisant état pour le deuxième trimestre, clos le 31 décembre, de cet exercice de résultats supérieurs aux attentes.

Dans des échanges d'avant-Bourse, le titre du groupe américain de produits de beauté et de soin s'envolait de près de 19%.

Au cours des deux dernières années, Coty, qui a récemment changé de directeur général et dont l'activité a récemment été plombée par des problèmes de logistique, n'a réalisé qu'un seul trimestre bénéficiaire.

* HERMÈS MAINTIENT LE CAP D'UNE SOLIDE CROISSANCE ORGANIQUE

8 février - Hermès a fait état vendredi d'une poursuite d'une solide croissance organique au dernier trimestre de 2018, malgré les perturbations de fin d'année liées au mouvement des "Gilets jaunes" en France et les craintes de ralentissement en Chine.

Les ventes du fabricant des sacs Kelly ou des "carrés" de soie ont atteint 5,97 milliard d'euros, signant une hausse de 7,5% en données publiées.

A taux de change constants, la croissance a atteint 10,4%, après une progression de 9,6% au quatrième, identique à celle du trimestre précédent.

Fort de cette performance, le groupe dit anticiper une marge opérationnelle proche de 34% en 2018, après un record historique de 34,6% en 2017.

* L'ORÉAL-LE LUXE ET L'ASIE PORTENT LES RÉSULTATS ANNUELS

7 février - L'Oréal a publié jeudi des résultats annuels portés par ses produits de luxe et de "cosmétique active", dont les ventes explosent auprès de la clientèle chinoise et qui ont permis de compenser la faiblesse des produits grand public.

Le numéro un mondial des cosmétiques a vu sa croissance annuelle nettement accélérer le pas l'an dernier, signant sa meilleure performance depuis 2007. Ses ventes ont progressé de 7,1% en données comparables, après une hausse de 4,8% en 2017, à 26,9 milliards d'euros, avec une progression de 7,7% sur le seul quatrième trimestre, supérieure aux 6,4% attendus.

Les ventes de produits de luxe comme Lancôme, Armani, Yves Saint Laurent ou Kiehl's ont bondi de 14,4% sur l'année grâce à un appétit chinois qui ne se dément pas. Ces quatre marques qui ont franchi le cap du milliard d'euros de chiffres d'affaires - et les 3,0 milliards pour Lancôme - ont toutes signé une croissance à deux chiffres.

* TAPESTRY (COACH, KATE SPADE) ABAISSE SES PRÉVISIONS

7 février - Tapestry, la maison de mode américaine abritant les marques Coach, Kate Spade ou encore Stuart Weitzman, a annoncé avoir révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice pour 2018-2019 après des chiffres mitigés pour le seul deuxième trimestre, clos le 29 décembre, de cet exercice avec notamment un recul des ventes des sacs à main Kate Spade.

Pour l'ensemble de l'exercice, Tapestry a dit tabler désormais sur un résultat par action hors exceptionnels compris entre 2,55 et 2,60 dollars contre une fourchette précédente allant de 2,75 à 2,80 dollars.

* CAPRI A FAIT MIEUX QUE PRÉVU AVANT LES FÊTES

6 février - Capri Holdings a réalisé un bénéfice meilleur que prévu sur le trimestre des fêtes de fin d'année, de 1,76 dollar par action contre 1,58 dollar attendu, en raison notamment du dynamisme de sa marque Jimmy Choo.

Le groupe, propriétaire aussi des marques Michael Kors et Versace, a en outre fourni une prévision de bénéfice par action pour 2020 supérieure de neuf cents aux anticipations du marché, de 4,95 dollars par action.

* RALPH LAUREN DÉPASSE LES ATTENTES AVANT LES FÊTES

5 février - Ralph Lauren a publié mardi des résultats meilleurs que prévu pour le trimestre des fêtes de fin d'année en récoltant les fruits d'une hausse de 18% de ses investissements marketing.

Le groupe américain est ainsi parvenu à séduire davantage de clients via des partenariats avec des événements dans la mode ou la promotion de ses marques par des mannequins ou des actrices sur les réseaux sociaux.

Le chiffre d'affaires du groupe américain est passé de 1,64 milliard (1,43 milliard d'euros) à 1,73 milliard de dollars au troisième trimestre de son exercice décalé alors que les analystes attendaient 1,66 milliard, selon les données IBES de Refinitiv. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 2,32 dollars, également au-dessus du consensus des analystes qui était de 2,15 dollars.

* ESTÉE LAUDER RELÈVE SES PRÉVISIONS

5 février - Estée Lauder a relevé mardi ses prévisions de bénéfice et de chiffre d'affaires annuels après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, portés par la forte demande pour ses crèmes pour la peau et par sa croissance dans la région Asie-Pacifique (+17%), dans le commerce en ligne et dans le "travel retail".

Le groupe américain prévoit désormais pour l'exercice clos fin juin 2019 un bénéfice ajusté compris entre 4,92 et 5 dollars par action contre une fourchette précédente de 4,73-4,82 dollars par action. Le chiffre d'affaires ajusté est lui attendu en croissance de 8 à 9% contre une hausse de 7-8% auparavant.

Au deuxième trimestre, le bénéfice ajusté est ressorti à 1,74 dollar par action contre un consensus de 1,55 dollar, selon les données IBES de Refinitiv. Les ventes nettes ont crû de 7% à 4,01 milliards de dollars (3,51 milliards d'euros), dépassant également l'estimation moyenne des analystes qui était de 3,92 milliards, d'après les chiffres de Refinitiv.

* SWATCH RALENTIT AVEC L'ASIE ET LA FRANCE

31 janvier - Swatch Group a fait état jeudi d'un ralentissement de son activité au cours des trois derniers mois de 2018 en raison d'une contraction de la demande en Asie et de "très faibles" ventes en France, avec pour conséquence des résultats annuels moins bons que prévu.

L'horloger suisse, propriétaires des marques Swatch, Tissot ou Breguet, pense cependant redresser la tête cette année, notamment en Asie grâce à sa solide position en Chine. Il a ainsi constaté une "croissance solide" de son activité en janvier.

Le chiffre d'affaires a progressé de 5,7% à changes constants en 2018, à 8,48 milliards de francs (7,42 milliards d'euros), alors que les analystes interrogés par Reuters anticipaient 8,65 milliards. Le bénéfice net a lui aussi été inférieur aux attentes, bien qu'en hausse de 14,8% à 867 millions de francs, contre 952 millions attendus, ce qui va amener le groupe suisse à proposer un dividende moins élevé que prévu de 8 francs par action.

* LVMH CONFIANT APRÈS DE NOUVEAUX RECORDS, LV SE DISTINGUE

29 janvier - LVMH, qui a vu ses résultats annuels atteindre de nouveaux records en 2018 et les ventes de Louis Vuitton accélérer contre toute attente en fin d'année, a affiché mardi sa confiance pour l'année 2019.

Le numéro un mondial du luxe, propriétaire de 70 marques dont Dior, Bulgari ou Moët & Chandon, a bouclé l'année sur une très robuste croissance de 11%, après une hausse de 12% en 2017, faisant près de deux fois mieux que le marché mondial dont la hausse est estimée à environ 6% par le cabinet Bain. Son résultat opérationnel a grimpé de 21%, atteignant pour la première fois la barre des 10,0 milliards d'euros, pour une marge de 21,4%, en progression de 1,9 point.

Ces performances, qui interviennent alors que les investisseurs craignaient l'impact du ralentissement d'un moteur chinois devenu crucial (la clientèle chinoise pèse pour plus du tiers des ventes mondiales de luxe) et celui du mouvement des "Gilets jaunes" en France, sont largement à mettre au profit de Louis Vuitton qui pèse pour plus de la moitié des profits du groupe.

* FERRAGAMO-BAISSE DES VENTES À PÉRIMÈTRE COMPARABLE EN 2018

29 janvier - Salvatore Ferragamo a annoncé mardi une baisse de 1,4% de ses ventes à périmètre comparable en 2018.

Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires a reculé de 3,4% à taux de change actuels et de 1,7% à taux de change constants.

Le chiffre d'affaires du groupe italien s'est établi à 1,347 milliard d'euros, inférieur au consensus des analystes, qui tablaient en moyenne sur 1,36 milliard d'euros.

* INTERPARFUMS CONFIANT POUR 2019 APRÈS UN BON T4 2018

29 janvier - Interparfums, qui a vu ses ventes bondir en fin d'année dernière grâce surtout au succès des parfums de l'américain Coach aux Etats-Unis, a une nouvelle fois révisé en légère hausse sa prévision de marge opérationnelle pour 2018 et s'est montré confiant pour 2019.

Les ventes du concepteur de parfums sous licence ont décollé de 19,9% à 118,1 millions d'euros au quatrième trimestre, permettant au chiffre d'affaires annuel d'atteindre 455,3 millions d'euros, signant une hausse de 8% et de 11% à taux de changes constants.

Fort de ces performances, le groupe estime que sa marge opérationnelle "pourrait dépasser les 14%" en 2018, au lieu des 13,5% à 14% attendus auparavant, et que son chiffre d'affaires pourrait atteindre 470 millions d'euros à l'issue de l'exercice en cours, une prévision qui pourrait toutefois être revue à la hausse au regard de la dynamique observée en début d'année.

* LES VENTES DE VRANKEN POMMERY EN HAUSSE EN 2018

28 janvier - Vranken Pommery Monopole, deuxième acteur champenois, a annoncé lundi une hausse de 2,3% de son chiffre d'affaires dans le champagne en 2018, le renforcement du groupe à l'international ayant compensé l'impact du mouvement social des Gilets jaunes en France sur son activité.

"En France, les ventes suivent les tendances de l'évolution du marché. Le contexte totalement inédit de la fin d'année a en effet privé le groupe d'une partie des performances attendues", a dit Vranken Pommery Monopole dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires réalisé à l'international a ainsi représenté 55% des ventes en 2018 sur un total de 300,4 millions, stable en données publiées car Listel est sorti du périmètre courant 2017. A périmètre comparable, le chiffre d'affaires ressort en hausse de 3,8%.

* LES VENTES DE TOD'S ONT BAISSÉ EN 2018

23 janvier - Tod's a annoncé mercredi une baisse de 3% de ses ventes à périmètre comparable en 2018 en raison d'une détérioration de son activité en Italie et dans le reste de l'Europe au quatrième trimestre.

Le groupe italien, célèbre notamment pour ses mocassins, a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 940,4 millions d'euros, un niveau légèrement inférieur au consensus Refinitiv des analystes, de 948 millions d'euros.

* BURBERRY RÉALISE DES VENTES INFÉRIEURES AUX ATTENTES

23 janvier - Burberry a fait état d'une hausse de 1% de ses ventes à magasins constants au troisième trimestre de son exercice 2018-2019 alors que les analystes avaient anticipé en moyenne une progression de 2%.

Le groupe britannique, dont la première collection de son nouveau directeur artistique Riccardo Tisci sera disponible le mois prochain en magasin, a confirmé pour l'ensemble de l'exercice sa prévision d'une stabilité aussi bien des ventes que de la marge opérationnelle ajustée à taux de change constants.

Burberry, connu pour ses trench-coats, avait dit en novembre avoir reçu une "réponse exceptionnelle" à la première collection, présentée en septembre, de Riccardo Tisci.

* HUGO BOSS-CA DU T4 MEILLEUR QUE PRÉVU AVEC LA CHINE

22 janvier - Hugo Boss a enregistré une croissance plus marquée que prévu de ses ventes ajustées au quatrième trimestre, les performances du groupe de mode allemand, surtout connu pour ses costumes pour hommes, ayant été tirées par la Chine, la Grande-Bretagne et la France ainsi que par l'activité en ligne.

Le chiffre d'affaires est ainsi ressorti à 783 millions d'euros sur la période contre un consensus Refinitiv de 762 millions.

Hugo Boss a également dit que son bénéfice brut pour l'ensemble de 2018 devrait à peu près être équivalent à celui de 2017.

* TIFFANY A VU SES VENTES RECULER PENDANT LES FÊTES

18 janvier - Tiffany & Co a affiché vendredi sa prudence sur sa prévision de bénéfice annuel après un recul inattendu de ses ventes durant la période des fêtes de fin d'année en raison d'une baisse des dépenses des touristes chinois dans le monde et d'un fléchissement de la demande en Europe et aux Etats-Unis.

Sur la période novembre-décembre, les ventes du joaillier américain dans le monde à périmètre comparable ont reculé de 2% et les ventes nettes de 1% alors qu'il tablait sur une hausse modeste.

Tiffany prévoit désormais un bénéfice sur l'ensemble de l'année dans le bas de sa fourchette de prévision de 4,65 à 4,80 dollars par action tandis que les ventes sont attendues en hausse de 6% à 7%, contre une précédente prévision d'une croissance dans le haut d'une fourchette à un chiffre.

* RICHEMONT-LES GILETS JAUNES ONT PESÉ, LA CHINE RÉSISTE

11 janvier - Richemont a fait état vendredi d'un léger ralentissement de la croissance de ses ventes au cours du dernier trimestre 2018, le mouvement de contestation des "Gilets jaunes" en France ayant pesé sur sa performance en Europe alors que l'activité en Chine est restée dynamique.

Le groupe de luxe suisse, propriétaire entre autres de la marque Cartier, a vu ses ventes progresser de 5% à taux de changes constants sur la période octobre-décembre, troisième trimestre de son exercice décalé, contre une croissance de 8% sur les six mois précédents.

Ce résultat ne tient pas compte des récentes acquisitions des distributeurs en ligne Yoox Net-A-Porter (YNAP) et Watchfinder. En incluant ces deux plates-formes, la croissance des ventes a atteint 24% à changes constants, ce qui est conforme à la prévision moyenne des analystes établie par Inquiry Financial pour Reuters. (Service Entreprises)