Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé en hausse mercredi, atteignant son plus haut niveau de l'année en clôture.

L'indice vedette Dax, qui n'avait guère évolué depuis le début de la semaine, a avancé de 0,62% à 10.752,98 points, un niveau de fin de séance pas atteint depuis le début de 2016. En revanche, le MDax des valeurs moyennes a fait du sur-place (+0,06% à 21.787,62 points).

Pas effrayés par le fort recul inattendu de la production industrielle de l'Allemagne en juillet, les investisseurs ont déjà tourné leur regard vers la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), dont l'issue sera connue jeudi en milieu de journée.

Le léger recul de l'euro par rapport au dollar, généralement perçu comme favorable aux exportations allemandes, a pu apporter du dynamisme à la place francfortoise.

Parmi les trente valeurs du Dax, ce sont ThyssenKrupp (+1,97% à 22,27 euros) et BASF (+1,70% à 74,29 euros), qui ont le plus profité de ce dynamisme.

Daimler a complété le trio de tête (+1,39% à 64,17 euros). Sa marque d'utilitaires Mercedes-Benz Vans va investir environ 500 millions d'euros sur les cinq prochaines années dans la numérisation et l'automatisation de ses véhicules à venir.

Volkswagen a aussi fini dans le haut du tableau, avec une progression de 1,36% à 126,75 euros, après l'annonce d'une possible coopération avec le chinois Jianghuai Automobile (JAC) pour fabriquer ensemble des véhicules électriques en Chine.

Commerzbank a pour sa part avancé de 0,92% à 6,38 euros, alors que Stefan Schmittmann, ancien membre du directoire, sera proposé pour prendre la présidence du conseil de surveillance en mai 2018.

Autre valeur en hausse, Bayer (+1,07% à 96,95 euros), tentant toujours de mettre la main sur l'américain Monsanto, prévoit d'investir 2,5 milliards d'euros entre 2017 et 2020 dans sa division d'agrochimie.

En revanche, la séance a été laborieuse pour EON (-2,25% à 8,22 euros) et Lufthansa (-1,85% à 10,59 euros), qui ont chacun souffert d'abaissements de recommandations de la part d'analystes. Le chef d'Eurowings, la filiale à bas coûts de Lufthansa, a estimé mercredi faire face à "une concurrence d'une intensité encore jamais vue jusque là".

afp/rp