Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort progressait mercredi matin, tirée vers l'avant par la forte progression du fabricant de gaz industriels Linde, de nouveau approché par son concurrent américain Praxair.

Après une ouverture stable, l'indice vedette Dax avançait de 0,35% à 10.658 points à 08H22 GMT. Le MDax des valeurs moyennes gagnait lui 0,22% à 20.910,17 points.

En ce début de séance, la place francfortoise parvient à avancer "grâce à un prix du pétrole en hausse avant la réunion fortement attendue de l'Opep (pays producteurs de pétrole) à Vienne", où est attendue la confirmation d'une baisse de la production pour soutenir les cours, a expliqué Antje Laschewski, analyste chez LBBW.

En attendant dans la matinée les chiffres du chômage en Allemagne et ceux de l'inflation en zone euro en novembre, le marché allait aussi de l'avant grâce à Linde, très largement en tête du Dax avec un bond de 6,20% à 159,40 euros. Un enthousiasme qui s'explique par l'annonce mardi soir par Linde d'une nouvelle proposition de fusion formulée par Praxair. De premières discussions avaient été stoppées en septembre, au grand dam des investisseurs qui voyaient favorablement la possible création du numéro un mondial des gaz industriels devant le français Air Liquide.

Un autre grand nom de la chimie allemande BASF (+1,42% à 79,80 euros) se trouvait en deuxième position.

En revanche, le constructeur automobile Volkswagen (+0,04% à 122,65 euros) peinait à évoluer. Initialement prévue mardi, une audience devant un tribunal de San Francisco pour trouver une solution concernant 80.000 véhicules de 3e litres de cylindrée truqués dans le cadre du scandale du diesel a été repoussée au 16 décembre.

Avec Adidas (-1,04% à 137,95 euros), Lufthansa (-0,89% à 12,32 euros) était en bas du tableau, souffrant de la grève persistante de ses pilotes. Encore 890 vols étaient annulés mercredi, portant à près de 4.500 vols le nombre total d'annulation depuis mercredi dernier. La commissaire européenne aux Transports, Violeta Bulc, a appelé, dans un entretien à Die Welt, les deux côtés "à trouver un moyen d'aboutir à une solution" et à "réfléchir aux conséquences de leur comportement".

afp/jh