Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini mercredi en hausse, le Dax gagnant 1,38%, porté par des espoirs de détente sur le front commercial sino-américain et la perspective du maintien au pouvoir de la Première ministre britannique Theresa May.

L'indice vedette a gagné 148,92 points sur la séance pour finir à 10.929,43 points. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté pris 1,81%, à 22.622,15 points.

La Chine se prépare à ouvrir davantage l'accès de son économie aux entreprises étrangères, a affirmé mercredi le Wall Street Journal, offrant aux investisseurs un espoir d'apaisement des tensions commerciales qui agitent actuellement Pékin et Washington.

Les regards vont également se tourner vers Westminster avec le vote de défiance organisé dans la soirée contre la Première ministre britannique Theresa May par son Parti conservateur.

"Les investisseurs ont interprété les gains de la livre sterling comme un augure et vu May rester Première ministre à l'issue du vote de ce soir et la Grande Bretagne sortir de l'Union européenne dans les règles... mais le marché boursier n'a pas toujours eu raison ces derniers jours", met en garde Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

Du côté des valeurs, Deutsche Bank a grimpé de 5,81% à 7,86 euros. Selon l'agence Bloomberg, citant des sources anonymes proches du dossier, le gouvernement allemand "cherche des moyens concrets de soutenir" la fusion avec sa dauphine Commerzbank, notamment en encourageant la possibilité légale de créer une holding pour son futur champion bancaire national.

Interrogés par l'AFP, le ministère allemand des Finances et la Deutsche Bank se sont refusés à commenter ces informations.

Linde a en revanche chuté de 0,92% à 140,50 euros, après une ultime assemblée générale de sa structure pré-fusion avec Praxair, Linde AG, qui devait acter le "squeeze out" des actionnaires minoritaires, à savoir le transfert, pour un montant de 189,46 euros de leurs parts vers la nouvelle entité.

Le groupe de santé et d'agrochimie Bayer a avancé de 2,35% à 64,33 euros, alors que des informations d'agences évoquent la montée au capital du remuant fond d'arbitrage américain Elliott, connu pour imposer des solutions radicales au management de sociétés dans lesquelles il investit.

afp/rp