Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a clôturé en hausse jeudi, le Dax gagnant 0,69%, sur un marché en fort mouvement, oscillant entre optimisme et craintes d'une deuxième vague épidémique.

L'indice vedette a fini en hausse de 83,93 points à 12.177,87 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a pris 1,39% à 25.879,25 points.

Après avoir commencé la journée dans le rouge, le Dax perdant 1,01% à l'ouverture, inquiet du regain de cas de coronavirus dans le monde, l'indice vedette est repassé dans le positif dans la matinée.

Dans l'après-midi, les marchés ont bien réagi à la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la BCE, dans lequel l'institut défend ses programmes d'aide à l'économie en zone euro, apportant un début de réponse aux critiques formulées récemment par la justice allemande.

Dans un arrêt retentissant début mai, la Cour constitutionnelle allemande avait critiqué le manque de proportionnalité et de justification de la BCE dans ses rachats de dette sur le marché, menaçant les programmes d'aides mis en place par l'institution.

Le compte-rendu de jeudi "est clairement une tentative de répondre aux préoccupations de la Cour constitutionnelle allemande sans le dire explicitement", commente Carsten Brzeski, économiste chez ING Bank.

BAYER (-2,94% à 67,93 euros) : Le géant allemand de l'agrochimie a annoncé mercredi soir un accord de 10 milliards de dollars pour indemniser des plaignants américains dans la masse de litiges engagés autour du glyphosate, commercialisé par sa filiale Monsanto.

LUFTHANSA (+7,08% à 9,59 euros) : Le sauvetage à 9 milliards d'euros de Lufthansa doit être adopté ce jeudi soir par les actionnaires du groupe, après avoir reçu l'aval de Bruxelles, permettant au premier groupe de transport aérien d'éviter la cessation de paiements face à la crise sans précédent qui frappe le secteur aérien.

WIRECARD (-71,28% à 3,53 euros) : Le vaste scandale financier en Allemagne autour de Wirecard a encore gagné en ampleur jeudi, la société de paiement en ligne déposant son bilan et se voyant accusée par l'auditeur de ses comptes de "fraude de grande envergure".

afp/rp