Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait jeudi en hausse, le Dax gagnant 0,37%, à la conquête du seuil des 11'500 points, aidé par la perspective d'un accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis, malgré l'incertitude sur le volet européen du conflit.

Vers 08H30 GMT, l'indice vedette progressait de 42,17 points, à 11'444,14 points. Le MDax des valeurs moyennes était en baisse de 0,08% à 24'382,36 points.

L'indice vedette a démarré la séance en progression de 46,68 points, à 11'448,65 points^, alors que le MDax a pris 0,15% à 24'415,43 points dans les premiers échanges.

Ministres américains et chinois entament jeudi à Washington leur dernière série de rencontres pour tenter de dénouer un bras de fer commercial.

"L'évolution positive des négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine continue de stimuler les marchés boursiers des deux côtés de l'Atlantique", note Milan Cutkovic, analyste pour Axi Traders.

"Mais si Wall Street baigne dans l'euphorie, à Francfort l'humeur est plus à un optimisme prudent tant que subsiste le différend commercial euro-américain et les inquiétudes sur les perspectives économiques de la zone euro", nuance l'analyste.

Donald Trump a en effet réitéré mercredi sa menace d'imposer des taxes supplémentaires aux voitures européennes faute d'un nouvel accord avec Bruxelles.

Sur le Dax, le secteur automobile se maintenait dans le vert. Volkswagen gagnait 0,65% à 147,65 euros, Daimler 0,64% à 52,09 euros et BMW 0,83% à 77,11 euros.

Deutsche Telekom reculait de 1,41% à 14,38 euros. L'opérateur historique allemand a vu son bénéfice chuter de 37,4% sur un an, à 2,166 milliards d'euros, à la défaveur d'une comparaison avec 2017, année marquée par l'impact positif de la réforme fiscale américaine. Son chiffre d'affaires a très légèrement avancé de 0,9% à 75,66 milliards d'euros, mais en ligne avec les estimations des analystes du service financier Factset.

Henkel avançait de 0,70% à 89,14 euros. Le fabriquant de produits de garde consommation (lessive Le Chat et Persil) a dégagé en 2018 un bénéfice net en recul de 8% sur un an à 2,3 milliards d'euros, en raison de la hausse de charges fiscales. Les ventes et la marges d'exploitation ont aussi reculé.

afp/buc