Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini mercredi en baisse, le Dax perdant 0,49%, dans un marché inquiet des tensions internationales autour du gazoduc russe Nord Stream et qui ralentit avant la trêve de Noël.

L'indice vedette a cédé 65,7 points sur la séance pour finir à 13.222,16 points après un recul de 0,89% mardi. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté lâché 0,37%, à 28.192,36 points.

Contre vents et marées, Moscou a réaffirmé mercredi vouloir achever le gazoduc Nord Stream 2 vers l'Europe, au coeur d'une bataille économique et géopolitique, malgré les mesures de rétorsion adoptées mardi par Washington.

Le dossier Nord Stream 2 "a la capacité d'aggraver les relations politiques entre l'Allemagne et les États-Unis", estime Andreas Lipkow, analyste chez Comdirect.

Cela pourrait "avoir un effet indirect sur un éventuel conflit commercial entre l'UE et les États-Unis", craint-il.

L'optimisme retrouvé sur la conjoncture, à l'image de l'indice allemand IFO moral des entrepreneurs allemands qui s'est affiché mercredi en hausse, risque ainsi de recevoir "un contrepoids politique", conclut M. Lipkow.

- Les constructeurs automobiles BMW (+0,23% à 75,16 euros), VOLKSWAGEN (-0,78% à 179,68 euros) et DAIMLER (-1,45% à 50,31 euros) ont diversement évolué après l'annonce mercredi de la finalisation d'un accord de fusion entre égaux entre le français Peugeot et l'italo-américain Fiat Chrysler pour former le quatrième constructeur automobile mondial.

- L'équipementier CONTINENTAL (-1,85% à 118,62 euros) a fermé la marche du Dax, reculant de la même manière que son rival français MICHELIN à la Bourse de Paris.

- FRESENIUS MEDICAL CARE (-0,53% à 64,42 euros): le titre du spécialiste du traitement par dialyse a pâti d'une note de Société Générale abaissant le cours cible. Sa maison-mère FRESESIUS SE (-1,23% à 49,39 euros) n'a pas profité d'une recommandation de la même banque de conserver le titre avec un cours revu en hausse.

- JUNGHEINRICH (-25,11% à 19,74 euros sur le SDax): le titre du fabricant de chariots élévateurs a perdu un quart de sa valeur après la publication de prévisions d'activité pour l'an prochain en recul sur l'année 2019.

afp/rp