Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a clôturé dans le rouge mercredi, le Dax perdant 0,51%, sur un marché oscillant entre incertitudes après le débat présidentiel aux États-Unis, et espoirs liés à des indicateurs conjoncturels encourageants.

L'indice vedette a perdu 65,09 points à 12.760,73 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a gagné 0,14% à 27.006,81 points.

L'indice allemand a ouvert en baisse, inquiet au lendemain du débat entre Donald Trump et Joe Biden aux Etats-Unis, qui a mis en exergue les tensions politiques dans le pays, à 35 jours de l'élection présidentielle.

Au fil de la journée, la publication de bons indicateurs conjoncturels a ravivé la confiance des marchés, stabilisant l'indice.

L'activité manufacturière de la région de Chicago, considérée comme un baromètre fiable de l'économie américaine, a augmenté en septembre, atteignant son niveau le plus élevé depuis 2018, du fait de la réouverture de l'économie.

En Allemagne, le taux de chômage a légèrement baissé en septembre à 6,3%, poursuivant une décrue entamée en juillet, après une forte hausse liée à la pandémie de Covid-19, selon des données corrigées des variations saisonnières publiées mercredi.

"Les investisseurs se sont félicités de ces chiffres robustes", résume Timo Emden, analyste indépendant.

Mais les marchés sont repassés dans le rouge en fin de séance, rattrapés par leurs inquiétudes, face à la situation sanitaire en Europe, où les restrictions se poursuivent pour endiguer les infections.

BASF (-0,69% à 51,98 euros) : Le géant allemand de la chimie a bouclé mercredi la cession, pour 3,17 milliards d'euros, de ses activités chimiques pour le secteur de la construction à une filiale du fonds d'investissement américain Lone Star.

COVESTRO (-7,19% à 42,35 euros) : Le chimiste allemand Covestro a plongé mercredi après avoir annoncé le rachat de l'activité peintures et revêtements à base de résine du groupe néerlandais DSM pour 1,61 milliard d'euros, un prix jugé trop coûteux par les marchés.

VOLKSWAGEN (-0,97% à 137,40 euros) : Le procès de Rupert Stadler, l'ancien PDG d'Audi, filiale de Volkswagen, s'est ouvert mercredi devant un tribunal allemand où il doit répondre du trucage des moteurs de millions de véhicules diesel, cinq ans après la révélation du "dieselgate".

afp/rp