* Valeurs qui se traitent ex-dividende 

    PARIS, 21 février (Reuters) - Les valeurs du jour jeudi à la
Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 a clôturé en baisse
de 2,29% à 3.624,80 points. 
    Les marchés ont accusé le coup après les premiers résultats
de l'enquête mensuelle Markit, qui ont douché les anticipations
d'une sortie rapide de récession en zone euro, et le compte
rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed,
qui évoque une sortie de la politique non conventionnelle et
ultra-accommodante de la banque centrale américaine. (voir
 et )
    
    * Les valeurs FINANCIÈRES et CYCLIQUES ont été les
principales victimes de la publication des PMI "flash", des
risques entourant les politiques monétaires et des incertitudes
que font peser sur la zone euro les élections législatives
italiennes de dimanche et lundi prochains : 
    
    BNP PARIBAS (-4,55% à 42,5 euros), SOCIETE
GENERALE (-4,53% à 29,28 euros) et CRÉDIT AGRICOLE
 (-4,43% à 7,271 euros) ont accusé les trois plus
fortes baisses du CAC 40. L'indice des banques de la zone euro a
abandonné 3,39%.
    
    Derrière elles, VIVENDI, plombé par la chute de 17%
des bénéfices de sa filiale Maroc Telecom que le groupe
français souhaite céder, a perdu 3,98% à 14,85 euros.
 
    
    ARCELORMITTAL a abandonné 3,93% à 11,485 euros.
SOLVAY, par ailleurs rétrogradé à "sous-pondérer" par
Barclays, a perdu 3,75% à 107,9 euros.

    AXA a lâché 3,14% à 13,27 euros après avoir
annoncé un résultat net 2012 en baisse de 4,0% et le versement
d'un dividende de 0,72 euro. 

    SAFRAN, qui table sur une nouvelle amélioration de
ses résultats en 2013 bien qu'un peu moins soutenue qu'en 2012,
a abandonné 3,05% à 34,0 euros. 
    
    * Seules quatre valeurs du CAC 40 ont fini dans le vert à la
faveur de la publication de leurs résultats :
    
    TECHNIP (+4,29% à 82,34 euros) a dit viser une
nouvelle croissance de ses ventes et de ses résultats en 2013
après un exercice 2012 solide, annonçant ainsi des perspectives
nettement meilleures que celles de l'italien Saipem 
qui avait lancé fin janvier un avertissement sur ses marges.
 
    
    VALLOUREC (+3,44% à 41,835 euros) s'est déclaré
toujours confiant dans ses perspectives sur les marchés du
pétrole et du gaz mais a ajouté que la demande sur ses autres
marchés restait ralentie, avec une faible visibilité.
 
    
    SCHNEIDER ELECTRIC (+2,31% à 56,67 euros) prévoit
une légère reprise de sa croissance en 2013 et une possible
amélioration de ses marges, confiant dans sa capacité à pouvoir
compenser par ses prix et ses gains de productivité des volumes
de marché qui resteront contrastés. 
    
    CAPGEMINI a fini peu changé (+0,08% à 36,89
euros). Le groupe de services informatiques compte sur sa
présence en Inde, où les coûts sont moins élevés, et sur sa
capacité à proposer des offres mondialisées pour compenser en
2013 la morosité de la conjoncture économique en Europe.
 
                    
    * ARTPRICE a gagné 3,53% à 27,6 euros dans des
volumes représentant deux fois la moyenne quotidienne des trois
derniers mois après que le groupe spécialisé dans la cotation du
marché de l'art sur internet ayant annoncé la signature d'une
alliance stratégique avec le chinois Artron. 

    * INGENICO a perdu 4,38% à 45,655 euros dans des
des volumes représentant 7,8 fois la moyenne quotidienne des
trois derniers mois, le spécialiste des terminaux de paiement
ayant été pénalisé par l'avertissement sur ses résultats lancé
par son concurrent américain VeriFone Systems, dont le
titre a chuté de 33% en après-Bourse à Wall Street.
 
    
    * PAGESJAUNES (-6,58% à 2,13 euros) a accusé la
plus forte du SBF 120 au lendemain de la décision de
Fitch de dégrader la note de l'éditeur d'annuaires de "B" à
"B-".
    
    * JCDECAUX a chuté de 5,02% à 20,7 euros sur des
prises de bénéfice déclenchées mercredi par le retour dans
l'actualité de l'intérêt du groupe français pour l'américain CBS
Outdoor. Le titre avait pris plus de 21% depuis le début de
l'année.
    
    * PARROT a chuté de 9,98% à 25,89 euros, parmi
les plus fortes baisses de l'indice des petites et moyennes
capitalisations, la société de haute technologie ayant
annoncé des résultats annuels inférieurs aux attentes.
 

 (Raoul Sachs, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique
Rodriguez)