Ce 3 juillet, veille de la fête nationale américaine, les marchés financiers sont en effet clos outre-Atlantique.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a reculé de 0,4% sur la semaine et de 5,3% depuis son plus haut de clôture de cinq mois le 11 juin dernier.

Le CAC 40 parisien est allé modestement contre cette tendance, grappillant finalement 3,10 points, soit 0,10%, à 3.119,51 mais sous la barre des 3.200 points. Sur la semaine, le CAC cède 0,33%.

Côté baisses, les valeurs minières et pétrolières ont pâti du recul des prix des métaux et du brut, leurs indices sectoriels de référence cédant respectivement 0,98% et 0,42%.

EDF a dévissé de 4,50% à 31,965 euros, plus forte baisse du CAC. Plusieurs brokers ont revu en baisse leur recommandation et/ou leur objectif de cours sur le titre et la décision de justice sur la cession à EDF de la moitié des actifs de Constellation Energy Group dans le nucléaire aux Etats-Unis a été reportée .

Côté hausses, les banques ont été le principal soutien des marchés, leur indice sectoriel prenant 1,28%.

BNP Paribas a gagné notamment 1,98% à 46,76 euros et Barclays 2,77% à 297 pence.

Les valeurs des médias ont profité du relèvement de la recommandation sur le secteur de "sous-pondérer" à "surpondérer" de Credit Suisse. L'indice sectoriel européen a progressé de 0,74%.

Les valeurs défensives ont aussi gagné du terrain, à l'instar du groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis, en hausse de 1,16% à 42,915 euros.

Stanislas Dembinski