Revenant sur les difficultés rencontrées récemment en Bourse par le secteur technologique américain, La Française juge qu’il n’est pas survalorisé "dans son ensemble". Si ces valeurs sont sans doute un peu chères en première lecture avec des PER autour de 25-30, le gestionnaire d’actifs considère que ces valorisations s’expliquent par des taux de croissance très importants.

"Nous ne sommes pas du tout dans une situation similaire à celle des années 1999-2000, la majorité de ces sociétés étant devenues aujourd'hui extrêmement rentables", fait-il par ailleurs remarquer.

La Française ajoute que les problématiques sont multiples et en général spécifiques aux sociétés incriminées (Amazon, Facebook, Tesla…). Il recommande donc de faire la distinction entre les business models établis, rentables (Amazon, Google, etc..) et ceux qui ne le sont pas encore (Tesla, Netflix, …) et dont les capitalisations boursières ne laissent que peu le droit à l'erreur.

Si le gérant s'attend à ce que certaines sociétés continuent à souffrir dans les mois qui viennent, cela pourrait remettre en cause la progression des indices boursiers.