La nouvelle loi pourrait être cruciale pour assurer la stabilité, car les élections nationales devraient être convoquées avant la date limite de septembre 2023.

La Malaisie a vu deux gouvernements de coalition s'effondrer depuis février 2020, en partie à cause des manœuvres des législateurs pour changer d'allégeance partisane tout en conservant leur siège au parlement.

En vertu de la nouvelle loi, un législateur qui décide de changer de parti après avoir été élu à ce poste, perdrait son poste au parlement. La chambre basse du parlement a adopté la loi à une majorité des deux tiers.

"Ceci... est important pour assurer la stabilité politique à long terme", a déclaré le Premier ministre Ismail Sabri Yaakob dans un communiqué.

La loi devrait être présentée à la chambre haute en août, et si elle est approuvée - comme prévu - elle entrera en vigueur peu après.

La Malaisie a eu trois premiers ministres depuis 2020, ce qui a aggravé l'incertitude engendrée par la pandémie de COVID-19 et le ralentissement économique.