• La City émet deux fois plus de CO2 que le Royaume-Uni

Une étude du WWF en collaboration avec Greenpeace révèle que la finance britannique émet 1,8 fois plus de CO2 que le Royaume-Uni lui-même. L’étude porte sur un échantillon de quinze banques et dix gestionnaires d’actifs, qui ne constituent en réalité que la partie émergée de l’iceberg. Si le secteur financier londonien était un pays, alors il serait classé au neuvième rang des plus grands émetteurs de CO2. C’est en tout cas ce qu’ont calculé les deux organisations. WWF et Greenpeace rapportent que la finance britannique devrait être considérée comme “un secteur à forte intensité carbone”, à l’instar de l’aviation, du transport ou de l’extraction de pétrole/gaz. Et devrait donc être soumise au même règlement, notamment en s’alignant aux Accords de Paris.

D’après les estimations du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GEIC), pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°, il faudrait diminuer de 45% les émissions d’ici 2030 sur la base du niveau de 2010.

Source : Greenpeace

  • Le gouvernement met en place un indice de réparabilité

Afin de lutter contre l'obsolescence et le gaspillage, le gouvernement a mis en place un indice de réparabilité qui s’intègre à la loi anti-gaspillage. Cet indice est calculé selon la disponibilité de conseils d'utilisation et d’entretien, de documentation technique, ainsi que de pièces détachées. Il prend également en compte le prix de ces pièces, et la facilité de démontage du produit. Il doit être apposé sur le produit ou son emballage, ou encore sur le site marchand. Ainsi, l’acheteur peut choisir en toute liberté le produit qui est le plus facilement réparable, et les entreprises sont poussées à adopter une certaine transparence. Les notes vont de 0 à 10 et le symbole change de couleur pour une meilleure visibilité.

Source : ecologie.gouv.fr

Cet indice est pour l’instant disponible pour les ordinateurs, smartphones, télévisions, et également les lave-linge à hublot et les tondeuses électriques. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), cet indice est déjà présent sur environ 1500 produits, et couvre à ce jour entre 50 et 80% des produits de chaque catégorie. Une liste non exhaustive de ces produits est disponible sur le site longuevieauxobjets.gouv. Plusieurs sites proposent déjà des conseils de réparations, qui peuvent dans 50% des cas se réaliser sans pièces détachées. Toutefois, le panier moyen pour des pièces détachées est de 25€, bien moins que le prix des appareils. Les indices de réparabilité sont déjà en place, et des sanctions financières pour les entreprises seront applicables au 1er janvier 2022.