• La banque mondiale veut sauver les rhinocéros

Le Wildlife bond, c’est la nouvelle initiative lancée par la banque mondiale. Une obligation dont les fonds récoltés serviront la cause animale et plus particulièrement celle des rhinocéros noirs, en Afrique du Sud. La prospérité et la survie de l’animal sont gravement mises en danger par l’homme, principalement à cause du braconnage. Pour les pays asiatiques, comme la Chine ou le Vietnam, la poudre de corne est considérée comme efficace contre le cancer et bonne pour la virilité... Les rhinocéros noirs sont passés de 65 000 individus à 5500 en 50 ans. 

Une échéance sur 5 ans, pour un montant de 45 millions de dollars sera la première obligation au monde pour la conservation d’une espèce animale en voie de disparition. Prévu pour la mi- année d’après Bloomberg, le rendement de cette obligation est soumis à l’obligation de résultat dans la préservation de l’espèce, c’est-à-dire seulement si la population des rhinocéros noirs augmente. Le rendement sera donc déterminé par le taux de croissance de la population (sur la base de deux réserves sud-africaines selon le rhino impact Investment Project). En effet, l'investisseur ne recevra pas de coupon annuel, à échéance il récupéra le principal, plus un intérêt indexé sur le taux de croissance de la population des rhinocéros sur les 5 ans. Selon un article de bloomberg sur le sujet, le paiement sera assuré par le fonds pour l'environnement mondial.

Ce lancement semble être une phase test d’un plus vaste projet. Si cela fonctionne la banque mondiale à l’intention d’étendre ce genre d’obligation à d’autres espèces animales qui sont en voie de disparition.

Source : WWF

  • La déforestation

Depuis 1990, pas une seule année sans que la surface forestière mondiale ne recule, selon les données de la FAO publiées par le Crédit Suisse (graphique ci-dessous). En France, les surfaces forestières sont en augmentation, puisqu’elles sont passées de 9,5 millions d’hectares en 1830 à 14,1 millions d‘hectares en 1985, puis à 16,9 millions d’hectares en 2019 (Source IGN). Une hausse qui tient à l’exode rural mais aussi aux pratiques modernes qui consistent à aller se fournir en bois hors des frontières, comme l’illustrait notre bilan de la semaine dernière

On peut se rendre compte de la déforestation à travers plusieurs exemples sur Google Timelapse.

  • L’Union européenne interdit la pêche électrique

La pêche électrique a été interdite en avril 2019 par la Cour de justice de l’Union européenne, qui a prévu une période de transition en mer du Nord jusqu’au 30 juin 2021. Cette décision a été rejetée par les Pays-Bas, le principal pays à utiliser cette technique. Dans son recours, le pays estime que la décision ne s’est pas basée sur les meilleurs avis scientifiques disponibles et que cette interdiction entrave l’innovation et le développement technologique.

La Cour de justice a répondu que certes, plusieurs études divergent sur les incidences négatives de cette pratique, mais qu’aucune n’indique que celle-ci est sans conséquences pour l’environnement. De plus, le seul motif que cette technique soit innovante ne suffit pas à la conserver.

Environ 80 pêcheurs néerlandais avaient recours à la pêche électrique, et la moitié avait arrêté suite à l’annonce de l’interdiction européenne. 

Le gouvernement français de son côté avait interdit cette pratique dans les eaux territoriales françaises dès le 25 juillet 2019. Bien que les pêcheurs français ne soient pas concernés, cette interdiction empêche tout État membre d’y pratiquer cette pêche néfaste d’ici l’interdiction globale cet été.

  • Climat : Biden veut reprendre les choses en main

Pour leur retour dans la lutte contre le réchauffement climatique, les Etats-Unis veulent réduire leurs émissions de CO2 d’au moins 50% (sur la base des niveaux de 2005). D’ici 2050, Joe Biden souhaite que les USA atteignent la neutralité carbone. La première étape est le plan de renouvellement des infrastructures, afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles.