• La fin des voitures thermiques d’ici 2040

Le gouvernement a fixé un objectif de neutralité carbone en 2050, en réduisant les émissions de CO2 de 37.5% avant 2030, et en arrêtant la commercialisation de voitures et utilitaires légers à énergie fossile d’ici 2040. Cette mesure s’inscrit dans le projet de loi d’orientation des mobilités. D’après l’Agence Internationale de l'Énergie, pour respecter la neutralité carbone à horizon 2050, il faudrait que la proportion de véhicules électriques sur les routes atteigne 20% en 2030 et 60% en 2040 (aujourd’hui elle est de 1%). Selon une étude réalisée par Bloomberg, la fabrication des véhicules électriques coûtera moins cher que celles des véhicules thermiques au plus tard en 2027. Cela permettra de rendre les véhicules électriques plus abordables à l’achat. Si toutefois vous souhaitez vous acheter une supercar, ne vous inquiétez pas, Lamborghini a tout prévu. La marque au taureau a annoncé un plan d'électrification de sa gamme, d’abord via des modèles hybrides à partir de 2023, puis des modèles 100% électriques à partir de 2025. Plus sérieusement, l’étude de Bloomberg pour le compte de Transport & Environnement montre que les véhicules électriques pourraient effectivement représenter 100% des ventes d’ici 2035, soit 5 ans avant les objectifs fixés.

Source : Transport & Environnement
  • Engie dévoile sa stratégie pour la transition énergétique

La nouvelle directrice générale d’Engie, Catherine MacGregor, a détaillé la stratégie  du groupe pour rattraper son retard dans la transition énergétique. Trois points ont été évoqués sur l’évolution d’Engie à terme. Le premier est la volonté du groupe d’augmenter sa capacité de production totale, en solaire et éolien, de 31 à 80 gigawatts, d’ici 2030. Un budget d’environ 6,5 milliards d’euros pour les trois prochaines années sera alloué aux énergies vertes. Le second sujet concerne l'abandon des activités dans le charbon. Sur les dix centrales à charbons, le spécialiste de l'électricité et du gaz entend en céder deux, en fermer quatre, et en convertir quatre autres. Enfin, Engie s’engage à atteindre la neutralité carbone d’ici 2045, cinq ans plus tôt que prévu.

L’association Reclaim Finance reste sceptique en évoquant un “énième coup dans l’eau”, notamment sur l’absence d’engagement sur une “trajectoire 1,5°C” et sur la dépendance au GNL qui "développe un double risque climatique et financier”.

Pour vous faire une idée : le communiqué de presse du groupe, ainsi que la présentation de la stratégie d’Engie d’un côté, et l’analyse produite par Reclaim Finance de l’autre.

 

  • Nouvelle polémique pour Amazon

Amazon est au centre d’une polémique autour de terres sacrées dans la ville du Cap en Afrique du Sud. Le géant de l'e-commerce a fait l'acquisition d’un terrain de 70 000 mètres carrés, afin d’y construire son siège Africain pour plus de 280 M$. Problème, le territoire est considéré comme très important spirituellement et culturellement par les descendants des populations natives de la région. Le site était protégé par une désignation patrimoniale provisoire de deux ans, qui a expiré en avril 2020.

 

  • La Loi de Moore est-elle soluble dans l'économie circulaire ?

La Loi de Moore ("doublement du nombre de transistors présents sur une puce de microprocesseur tous les deux ans") et l'économie circulaire sont-elles compatibles ? Une équipe d'analystes d'UBS a travaillé sur le sujet en partant du constat largement reconnu dans le secteur selon lequel l'obsolescence rapide des semiconducteurs induite par l'innovation est peu compatible avec la sobriété dont le monde à besoin.

Introduire l'économie circulaire dans l'industrie est complexe, surtout lorsqu'elle concerne plusieurs secteurs. "Nous pensons qu'il est probable qu'un hybride de collaboration et de concurrence soit nécessaire pour une circulation complète", indique UBS, ce qui constituerait déjà un sacré changement par rapport au modèle actuel. Mais le jeu en vaut la chandelle parce que le modèle circulaire pourrait être une évolution de rupture pour l'industrie du matériel informatique. "De nombreux secteurs et industries devront être impliqués pour y parvenir et les catalyseurs seront probablement l'équilibre entre l'offre et la demande, la réglementation ou les préférences des consommateurs", poursuit UBS, qui considère qu'il y a de l'espoir, à l'image des efforts d'Apple qui communique sur les 40% de contenu recyclé des MacBook Air Retina ou des 99% de tungstène recyclé utilisé dans l'iPhone 12 et l'Apple WatchSeries 6.