• Le G7 cherche un compromis sur l'imposition des multinationales

Le G7 (composé des sept principales économies que sont la France, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada et le Japon) s'est réuni pour conclure un accord sur l'imposition des multinationales. Un accord du G7 pourrait être scellé dès vendredi après les progrès réalisés par les hauts fonctionnaires ces derniers jours. Les Etats-Unis ont fait pression dernièrement pour que le G7 arrive à son propre consensus. Des discussions à l'OCDE et au G20 sont également en cours pour conclure un accord sur la taxation des géants du numérique (mais pas que). Les autorités de la concurrence de l'Union Européenne s'attaquent aussi aux multinationales de tous secteurs qui bénéficient d'exonération via des montages fiscaux. La France et le Royaume-Uni ont accordé plus d'importance à la localisation des paiements d'impôts. Si un accord peut être conclu de manière informelle par les ministres des finances, les dirigeants du G7 pourraient le signer officiellement lors du sommet de Cornouailles, du 11 au 13 juin, en présentant un plan aux 135 pays qui négocient dans le cadre de l'OCDE. 

  • Le rapport de l’AIE fait débat

L’Australie et le Japon ont contesté les objectifs de l’Agence Internationale de l'Énergie, imposant des émissions nettes nulles d’ici 2050. Les deux pays membres souhaitent continuer à investir dans les énergies fossiles, ce qui est contraire aux recommandations. Le Japon a adopté un objectif de neutralité carbone d’ici 2050 mais est sceptique quant à l’économie, le commerce et l’industrie. En effet, le nucléaire est très peu développé au Japon suite à l’accident de Fukushima. De plus, les reliefs du pays rendent les énergies renouvelables très coûteuses. En Australie, Keith Pitt, ministre des ressources, a souligné le fait que les derniers rapports de l’AIE accordent une place importante au charbon, et que le charbon reste l’une des techniques les plus utilisées. Le rapport de l’AIE prévoit une baisse de 90% de la demande de charbon, 55% de celle de gaz et 75% de celle de pétrole. Ce rapport soulève le scepticisme d'autres pays comme la Norvège, qui déclare qu’aucune différence ne serait observée au niveau mondial si le pays cessait ses activités pétrolières. 

  • Les cryptos à la croisée des chemins

Les régulateurs chinois ont publiquement mis en garde les investisseurs contre le caractère spéculatif des crypto-actifs. Ils ont d'ailleurs interdit aux institutions financières de proposer des services liés aux cryptomonnaies et renforcer la réglementation sur le minage du bitcoin. C'est peut-être aussi un moyen de faire pression sur le dollar. Dans un marché en pleine ébullition, de nombreux investisseurs institutionnels sortent du marché des crypto-actifs pour rebalancer leur portefeuille en faveur des métaux précieux, et notamment de l'or qui retrouve de sa superbe dans leur allocation. Le Bitcoin évolue sur un support au-dessus des 30.000 dollars US. 

  • La reprise du secteur hôtelier en Espagne

L'Hotel Tourisme Short-Term Trends diffuse chaque mois les résultats de l'enquête sur le taux d'occupation des hôtels. L'enquête permet de révéler la reprise du secteur hôtelier en Espagne. Le graphique ci-dessous représente le taux d'occupation par mois en pourcentage. Nous pouvons observer une augmentation régulière depuis novembre dernier de 15% à 25% les weekends. 

occupation hotel espagnol avril 2021

Source : Hotel Tourisme Short-Term Trends