Crypto-sournoiserie 

Le Bitcoin consomme plus d'électricité que de nombreux pays de la planète. D'après le Bitcoin Electricity Consumption Index, le minage de la première des cryptomonnaies consommerait 143 térawattheures. C'est plus que la Norvège (124Twh), la Belgique (82 Twh) ou la Suisse (56 Twh). Une autre comparaison effectuée par Visual Capitalist montre que le réseau Bitcoin est également beaucoup plus énergivore que les plus grandes entreprises technologiques mondiales : douze fois plus que Google et vingt-huit fois plus que Facebook par exemple.

Pour rappel, le Bitcoin utilise ce que l'on appelle la preuve de travail (PoW) pour coordonner tous les ordinateurs qui exécutent le logiciel de la blockchain. Pour sécuriser le réseau, des ordinateurs s'affrontent pour résoudre des énigmes cryptographiques complexes. Le premier à y parvenir gagne une petite quantité de bitcoins frappés en guise de récompense. La vitesse étant importante, les mineurs disposant de la plus grande puissance de calcul gagnent le plus souvent. Et cette puissance consomme beaucoup d'électricité. 

D'ailleurs, Elon Musk vient d'annoncer que Tesla cessera d'accepter les paiements en bitcoins en raison de l'impact environnemental qu'il engendre. Ce retournement de veste a surpris plus d'un fan des crypto-actifs et vient s'ajouter à la longue liste des promesses non tenues par le patron de la firme californienne. Tesla avait commencé à accepter les BTC comme moyen de paiement en février, après avoir acheté pour 1,5 milliard de dollars de bitcoins pour son bilan. Ce qui avait fait prendre plusieurs dizaines de pourcents au Bitcoin dans la foulée. 

Source : Twitter

L'extraction et les transactions en Bitcoin utilisent principalement des énergies fossiles. Ce n'est pas vraiment nouveau puisque déjà en 2018, le charbon était la première énergie pour miner du Bitcoin. Toutefois, cette "nouvelle" a dû "surprendre" le patron de Tesla. Elon Musk a peut-être dû se sentir menacé dans la pérennité des subventions d'états que touchent Tesla et qui pourrait en réalité faire passer le constructeur dans la liste des gros pollueurs des Etats-Unis. 

Le patron de Glencore met en garde contre la future domination de la Chine dans les véhicules électriques

Les voitures électriques pourraient être au cœur d'une guerre commerciale dans l'approvisionnement en ressources rares entre la Chine et le reste du monde. A vrai dire, la bataille a déjà commencé pour contrôler les terres et l'acheminement en cobalt notamment, une des matières premières les plus rares dans les voitures électriques et aujourd'hui indispensable à la fabrication d'une batterie. Ivan Glasenberg a déclaré au Future Of The Car Summit que "les constructeurs automobiles occidentaux seraient naïfs de penser qu'ils peuvent toujours compter sur la Chine pour fournir les batteries des flottes de véhicules électriques". M. Glasenberg a ajouté que "les entreprises chinoises avaient rapidement pris conscience de la vulnérabilité de leurs chaînes d'approvisionnement et avaient immobilisé des lots de cobalt en provenance de la République démocratique du Congo". Les entreprises chinoises contrôlent déjà environ 40% de la production de la RDC et ont également signé des accords d'approvisionnement à long terme avec Glencore, le seul grand exploitant minier occidental opérant dans le pays. Selon lui, les entreprises européennes doivent trouver rapidement une solution pour contrôler leur dépendance à la Chine. 

Demande grandissante de Cobalt avec l’augmentation de l'autonomie des EV

Source : Commission européenne.

  • Le risque des prêts garantis par l’Etat

Entre mars et décembre 2020, presque 40% des entreprises ont contracté un PGE, et jusqu’à 50% dans les secteurs les plus touchés par la crise. Les montants des prêts atteignent 5% du PIB de 2020. Chez nos voisins, ce chiffre est de 1% en Allemagne, 8% en Italie et 9% en Espagne. A fin avril, ce sont 137 milliards d’euros de prêts qui ont été accordés à 672 000 entreprises. Cependant, Le reste à charge du coût de la crise est estimé à 22% en France, contre 7% en moyenne en Europe. L’Allemagne s’en sort très bien avec 0%. Alors que l’on parle maintenant de la sortie de la crise, des hésitations persistent sur sur les capacités de remboursement des PGE, et certaines entreprises risquent le surendettement, remettant alors en cause la capacité de rebond de l’économie.

Source : economie.gouv.fr

  • Pour recruter aux Etats-Unis, il faut y mettre le prix

Les petites entreprises américaines déclarent rencontrer des difficultés à trouver des travailleurs qualifiés : 44% des gérants d’entreprises affirment avoir des offres qu’ils ne parviennent pas à remplir. Ainsi, 31% des entreprises proposent une rémunération plus élevée pour attirer les travailleurs, c’est le chiffre le plus élevé depuis les 12 derniers mois. La machine à inflation se met en marche.